En allant taper Sacramento, les Cavaliers ont enregistré un troisième succès de rang. Même avec un Collin Sexton blessé, le jeu de Cleveland est toujours efficace. Une bonne raison d’être optimiste pour l’avenir à long terme, et peut-être même à court terme.
Oui, les Cavs peuvent se mettre en route pour les playoffs. Les résultats étaient faibles ces deux dernières saisons, mais le projet est bien en place dans l’Ohio. Un bilan de 16 victoires pour 12 défaites, une cinquième place à l’Est, et une vraie philosophie de jeu, preuve que ce beau Cleveland n’est pas que de passage. Symbole encore plus flagrant, les Cavaliers sont sur une belle série de victoires alors qu’ils ont perdu Collin Sexton fin novembre pour le reste de la saison. En se relevant de cette blessure où de nombreux observateurs les voyaient redescendre progressivement au classement, les hommes de JB Bickerstaff montrent qu’ils sont solides.
« C’est un mélange unique de gars dont le caractère place l’équipe avant tout. Ils ont du talent, évidemment. Ce qui sera toujours vrai dans cette ligue, c’est que le talent et le collectif vous donnent l’occasion d’accomplir de grandes choses. »
Le coach est fier de la mentalité des siens. Aucune star, tout le monde pense à ce que l’équipe gagne en priorité. Avec une saison pour se mettre en place, JB Bickerstaff a trouvé la bonne alchimie pour son groupe en posant sa patte. Typiquement, dans une NBA au rythme très élevé, qui laisse de la place au small ball dans de nombreuse franchises, il n’a pas hésité à jouer grand en alignant Lauri Markkanen, Evan Mobley et Jarrett Allen avec le Finlandais sur l’aile au poste 3 et un Rookie très dynamique et mobile au poste d’ailier fort. Pour le troisième larron, ce triptyque gagnant explique la réussite des Cavs.
« C’est génial. Ce n’est pas une lineup traditionnelle et cela nous réussit. Evan peut rentrer des trois points et faire de belles passes. On avance ensemble, on apprend à jouer les uns les autres, ce qui fait perdre des équipes. Elles ne s’attendent pas à garder trois gars de 2.10 mètres. »
En plus de cette disposition, Bickerstaff parvient à continuer le projet originel, sans se précipiter et cela fonctionne. Si la dernière grosse erreur au niveau des contrats est probablement la signature de Kevin Love, qui a désormais trouvé un rôle de vétéran dans la rotation avec Ricky Rubio, depuis tout va bien. Des bons choix ont été faits lors de la Draft, à l’image du do Darius Garland – Collin Sexton qui, fonctionnait bien avant la déchirure de ce dernier. Enfin, Isaac Okoro et Evan Mobley s’intègrent parfaitement. Sans faire de folie et sans être un marché très attrayant, les Cavaliers progressent. Ils ont de quoi voir venir et d’encore avancer puisque l’effectif obtient déjà des résultats alors qu’il est très jeune, à l’image d’un cinq majeur de 22 ans de moyenne d’âge.
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