Porté par un Giannis toujours plus dominant, les Bucks impressionnent par leur régularité et l’alchimie collective qui s’en dégagent. Cette évolution significative est en partie due à la confiance qui lie les joueurs à Mike Budenholzer, fraîchement arrivé depuis Atlanta. Le jeu est plus fluide et le plan de jeu clair comme en témoigne les 9 victoires pour 2 défaites.
Deuxième meilleure attaque avec 115.3 pts par match pour 102.4 pts encaissés, soit la quatrième meilleure défense de NBA. Les Bucks impressionnent match après match et ont envoyé un message retentissant à toute les équipes en allant éclater les Warriors 134-111 et à l’Oracle Arena s’il vous plaît, pourtant considéré comme la plus grande forteresse de la ligue. C’est simple, les Warriors ont connu hier soir leur pire défaite depuis 2016.
Les chiffres sont tout bonnement époustouflant : 5 joueurs à plus de 15 points dont trois à 20 et plus et un bon gros 56/101 au shoot. Les Bucks démontrent enfin tout le potentiel qu’on leur loue depuis quelques années et l’émergence du Greak Freak. L’arrivé du stratège Mike Bundenholzer n’y est pas étranger, les joueurs ont l’air de lui faire confiance et ont saisi l’ensemble du game plan : défense, vitesse et shoot à 3 points. L’alchimie fonctionne entre tous les acteurs car chacun connaît son rôle et l’assume pleinement.
It is very clear that the Bucks trust in Budenholzer and his system in the early going. They believe he will put them in the right places to succeed. That trust was not the same in the Kidd/Prunty system. Milwaukee has a confidence within itself that wasn't present last year.
— Nick Friedell (@NickFriedell) November 9, 2018
En effet, Jason Kidd et l’intérimaire Joe Prunty n’ont jamais réussi à mettre la machine en marche et pourtant ils disposaient du même roster, à peu de chose près. Il faut ajouter que les joueurs correspondent davantage au système mis en place par Budenholzer. Mais au delà de l’aspect du jeu, les Bucks voient en leur nouveau coach, une sorte de messie capable de les mettre sur la voie du succès. N’oublions pas qu’il s’agit d’un mec formé par Monsieur Gregg Popovich et le même mec qui a emmené Atlanta au sommet de la conférence est en 2015 avec un bilan historique de 60 victoires pour 22 défaites. Cette même année, les Hawks avaient envoyé quatre de ses titulaires au All-Star Game, quatrième franchise à réussir cet exploit. Et, pour couronner le tout, Bundeholzer fût nommée coach de l’année. On peut aisément affirmer que le nouveau coach des Bucks est l’homme de la situation.