Memphis est censé être un adversaire prenable. 14 défaites de suite, ça fait un peu mal et le plan tanking marche à merveille. Il aura fallu un Tony Parker de gala, pour se sortir de ce piège (100-98).
S’il a commencé sa 16ème saison en NBA dans le cinq de départ, il fait désormais partie de la second unit, au profit de Murray. Le jeune joueur est l’avenir de l’équipe et il était temps de l’envoyer dans le grand bain. Plus athlétique, meilleur défenseur, Gregg Popovich a tranché. C’est une habitude à prendre d’être dans la second unit car parfois, Tony fait de très vilains matchs… Ce ne fut pas le cas hier et il a rappelé à tout le monde, qu’il est une légende du basket : 23 points à 10/12 au shoot et 4 passes. Il a été vital pour son équipe, qui était à la rue du début à la fin, surtout dans le cinq de départ. Du vintage comme on aime pour « Papa ». Pénétrations, shoots à mi-distance, il a livré une partition parfaite et que dire de son money-time, une pure merveille !
Memphis a beau livré un tanking A+, Marc Gasol en a marre de perdre et il le fait bien savoir. Les Grizzlies font un énorme début de match et il faudra attendre Tony Parker pour calmer tout le monde. Il lâche 9 points de suite et semble vraiment en jambes. Il faut bien car le jumeau maléfique de Lamarcus Aldridge est sur le terrain. Début, milieu, fin, le joueur est à côté de la plaque (7 points à 2/8 en 31 minutes). C’est la second unit qui fait le taff à San Antonio. Green fait mouche de loin et claque 17 points, sans oublier l’apport de Bertans. Arrivé dans le 4ème quart-temps, c’est Tony Parker qui va faire le taff. Il est tellement chaud qu’il se prendra même une faute technique. Il finira par planter 3 paniers, tous importants. Car en face, ça ne veut pas lâcher. Marc Gasol (23 points) et Dillon Brooks (21 points) tentent tout pour revenir dans le match. San Antonio n’arrive pas à faire un véritable break et l’espagnol aura même l’occasion d’égaliser. Heureusement pour les texans, ça ne rentre pas.