LeBron James s’est remis à défendre et ça se voit et s’en explique : « J’ai bossé tout au long de l’été pour ça. »

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L’an dernier, LeBron James a reçu pour la première fois de sa carrière une flopée de critiques sportives. Blessé une grande partie de la seconde moitié d’exercice, il a souvent agacé par son laxisme en défense, plus flagrant encore que pendant ses années Cavaliers. Des critiques qui vont très rapidement disparaître vu l’implication du King sur ce début de saison.

Après un premiers revers face à leurs rivaux de Los Angeles, les Lakers ont enchaîné avec 5 victoires consécutives, dont une hier soir face aux disciplinés Spurs. Une belle performance qui leur permet désormais de régner seul en tête de la conférence Ouest et de rassurer leur fanbase quant à leur niveau de jeu. Pendant l’été, de nombreux observateurs estimaient que les Lakers disposaient sur le papier d’une défense des plus capables, et ces première semaines de compétition leur donnent raison. Avec seulement 96.8 points encaissés par rencontre, ils disposent du deuxième meilleur rating défensif de toute la ligue, juste derrière le Utah Jazz (logique).

Entre les arrivées de Danny Green et Avery Bradley dans le backcourt, justement réputés pour leur hargne de ce côté du terrain, ou encore celle d’Anthony Davis leader de la NBA aux contres par match (3.0 par match), c’est avant tout un effort collectif qui permet aux Lakers d’exceller en défense. Mais il y a un homme qui était particulièrement scruté dans le domaine, c’est LeBron James. Totalement démotivé ces dernières saisons, le King s’est réveillé et son impact se voit autant sur le terrain que sur les statistiques : là ou l’an dernier il ne contestait que 54% des tirs adverses, il est aujourd’hui passé à 70% de tirs contestés sur son adversaire direct ! Enfin, il a déjà provoqué en 6 matchs la moitié des passages en force qu’il avait provoqué en 55 rencontres l’an dernier. Des changements majeurs qui s’expliquent par une implication personnelle suite aux discours de son coach Frank Vogel et de son nouveau coéquipier Anthony Davis, mais aussi par un état de forme optimal retrouvé.

 » Je ne suis plus blessé. Mes réflexes sont revenus, tout comme ma vitesse et ma puissance. J’ai bossé tout au long de l’été pour ça. C’était dur de jouer en défense la saison passée, j’avais une déchirure aux adducteurs même quand je suis revenu.  » LeBron James via ESPN

A 35 ans, LeBron James est encore loin de montrer des limites et il peut encore prétendre à une position de meilleur joueur de la ligue, bien qu’ils sont plusieurs à lui la contester, Kawhi Leonard et Kevin Durant en tête. Tant mieux pour les Lakers, qui savent qu’ils auront besoin de leur leader à son meilleur niveau pour espérer aller loin en playoffs. Ce qui est rappelons-le l’unique objectif de la franchise à court-terme.