LeBron James prend très au sérieux son rôle de playmaker : « C’est mon job »

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Dans le blowout infligé dans la nuit dernière aux Warriors les deux mégastars que sont Lebron James et Anthony Davis ont rayonné. Mieux encore, ils ont fait rayonner leurs coéquipiers. Quelque chose qui doit devenir récurrent pour le King.

126 points et 33 passes décisives. Voila ce que les Lakers ont passé aux Warriors. Forts d’un jeu rayonnant et spectaculaire, les Angelinos, présaison ou pas, ont impressionné hier. Et ils peuvent remercier leurs deux leaders pour cela. 11 passes décisives pour LeBron, 8 pour AD et plus du double d’assists que toute les Warriors réunis en cumulé. Alors certes, les Warriors n’étaient pas au top de leur forme sans leur chef Curry et maladroit au possible mais tout de même. Quand on sait à quel point le jeu proposé par Steve Kerr est collectif, cela force le respect.

Et LeBron ne compte pas s’arrêter là. Il l’a bien dit après le match. Avoir lui et AD passeurs doit être quelque chose de récurrent pour ces Lakers :

« C’est mon job et celui d’AD car on attire tellement de défenseurs et tellement de regards pour lâcher la balle au bon moment pour nos coéquipiers. Ça ne dépend pas de qui est sur le terrain. Peu importe qu’il le mette [le panier] ou non. C’est juste donner la balle où il faut. »

On ne se fait aucun souci pour le King qui a toujours été connu comme un excellent passeur. Avec 7,2 assists de moyenne en carrière et une 10ème place au classement des passeurs les plus prolifiques, LeBron n’a plus rien à prouver de ce côté là. Ça risque en revanche d’être plus compliqué pour AD. Bon passeur mais sans plus, Davis ne tourne qu’à 2,1 passes décisives par match sur sa jeune carrière. Et malgré une amélioration ces dernières années, on est encore loin d’un intérieur passeur. Il a en tout cas les qualités pour le devenir et l’envie. Aucune raison donc qu’il ne progresse pas. Et encore plus avec LeBron et Rondo à ses côtés pour distiller des conseils et l’armada de shooteurs de Los Angeles.

Les Lakers auront bien besoin de ça pour aller loin cette saison. Car en dehors des deux lascars, le playmaking est denrée rare dans le roster californien. On ne se fait néanmoins pas de soucis quand on voit l’altruisme qu’ils ont montré hier. Et si on pouvait continuer à avoir un jeu aussi léché qu’hier, tout le monde n’en sera que ravi.