Le ton est donné par Evan Fournier : « On voulait les écraser »

Equipe de France de Basket – les réactions ont été nombreuses après la rencontre et celle d’Evan Fournier est le symbole de la mentalité à adopter. Après avoir perdu en finale, les français ont les crocs en cette année 2022. L’histoire serait tellement belle de voir les bleus gagner face à leur éternel rival.

On a entendu tout et n’importe quoi sur l’équipe de France cet été. Force est de constater que les « on dit » sont devenus bien silencieux. Oui la préparation a été compliquée, que dire de la phase de groupe et de la phase finale. Aujourd’hui, nos bleus sont vivants pas à cause de la chance, mais simplement car ils ont le mental. Les turques et les italiens ont raté des lancers décisifs mais encore fallait-il être clutch pour arracher la prolongation et dominer cette dernière. Evan Fournier n’est pas dupe, le boulot n’est pas terminé mais avoir fait le match quasi parfait fut un ouf de soulagement, surtout avant la finale tant attendue :

« J’ai retrouvé mon équipe. Celle en qui j’ai 100% confiance, peu importe l’adversité. Celle de la Coupe du Monde et des Jeux olympiques. Ça fait plaisir à voir (…)

 On n’est pas venus pour finir, deuxièmes. Je pense qu’on se le dit depuis longtemps maintenant, que vous nous ayez crus ou non, mais c’était notre but. Il nous reste une marche. Il faut tourner la page et redémarrer à zéro. Et surtout refaire la même chose en finale avec la même mentalité. »

Comme toujours, Rudy Gobert est toujours plus « calme » que son grand ami. Avant tout, le joueur était heureux de la victoire et surtout après une victoire référence où l’équipe de France n’a jamais plié, en offrant un match complet sur 40 minutes. Quand l’effort collectif et l’effort défensif ne font qu’un, on retrouve le vrai visage de l’équipe de France :

« Je pense que si nous sommes dans le même ton défensivement et que nous perdons moins de ballons, nous nous mettons dans une bonne position pour gagner.  » Rudy Gobert via Be Basket

Plus qu’une marche, UNE SEULE MARCHE. On a tous hâte d’être à dimanche. C’est bien plus qu’une finale, c’est une médaille d’or, c’est une rivalité avec l’Espagne, c’est surtout à la génération post Parker de prendre le pouvoir et de prouver à son tour !

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