S’il n’y avait qu’un nom à retenir lors des deux premières journées de summer league, ce serait celui de Derrick Jones Jr. Il a beaucoup à jouer et pour l’instant, il ne déçoit pas.
Derrick Jones Jr est le prototype made in USA. Monstre physique, beaucoup moins technique. Dans une ligue qui ne cesse de se positionner sur le shoot, le joueur n’a plus le choix. Ayant commencé son cursus dans la même fac que Shawn Marion, à Las Vegas, il se montre comme un phénomène physique. Un peu plus de 11 points par match mais surtout des pourcentages cata, 59% aux lancers et 20% à 3 points. Signé à Miami par un two way contract la saison dernière, il sait que s’il veut faire partie du projet, il doit s’améliorer, lui qui était pour l’instant à un vilain 6/29 à 3 points en carrière.
Avec ses capacités athlétiques, il a été monstrueux en défense en contrant tout ce qui bouge. En attaque, il nous a surpris. Ce n’est pas le genre d’ailier qui va driver, jouer les un contre un. Lui, c’est plutôt kick and go et surtout un travail de l’ombre de tous les instants. Combien de fois on a vu le joueur capable de prendre un rebond à 10 mètres du sol ? Au shoot, il a démontré une capacité à analyser la situation, avant même qu’il avait le ballon (4/5 à 3 points contre les Lakers). Si vous découvrez ce joueur aujourd’hui, compliqué de savoir qu’il était un cancre du shoot…
Lors du match précédent, il avait inscrit 24 points et pris 11 rebonds.
Ce n’est pas des blagues, le joueur fait vraiment forte impression. Au final, cela nous ne étonne pas vraiment qu’il soit si all around player car c’est bien la philosophie du Heat avec ses joueurs.