Que ce soit en tant que joueur ou en tant que propriétaire, il faut être sacrément culotté pour provoquer Michael Jordan. Pourtant, Marc Lasry, propriétaire des Bucks, n’a pas hésité à le faire sur le sujet du fameux (ancien) record des 72 wins…
Alors que nous avons passé la première moitié de la saison, les Bucks, sont largement leaders de leur conférence (et de la ligue par ailleurs). Porté par un Giannis Antetokounmpo très facile, Milwaukee dispose actuellement d’un bilan de quarante et une victoires pour seulement six petites défaites. Et récemment, la franchise est allée en visite à Paris, pas seulement pour faire du tourisme, et le propriétaire de Milwaukee a bien évidemment vu le propriétaire des Hornets…un certain Michael Jordan. Et ils ont parlé de (l’ancien) record des Bulls de 72 victoires. Sauf que MJ lui a donné un conseil que Marc Lasry (propriétaire)… n’a pas écouté.
Quand j’étais à Paris, j’ai parlé à Michel Jordan a propos de ça et je lui ai dit : ‘Alors, qu’est-ce que tu en penses ? Je crois qu’on a une bonne chance de faire ce que vous avez fait (gagner 70 matches). Cette équipe est vraiment unique’. Et il m’a dit : ‘Écoute, le conseil que je te donne est de ne pas se concentrer sur ce record mais plutôt sur le titre’. Et j’ai dit ‘Wow, c’est génial. Merci pour ça. Mais pour ton information, on va se focaliser sur votre record et remporter le titre’. Je crois qu’on devrait faire les deux mais c’est mon avis.
Ce serait alors la troisième équipe à réaliser cet exploit derrière les Bulls de 96 et les Warriors de 2016. Sauf que ce n’est pas synonyme de titre. Si Chicago l’a fait, ce n’était pas le cas de Golden State, qui a utilisé beaucoup de force psychologique afin de battre un record qu’on pensait justement imbattable…et ce fut une erreur fatale. Maintenant, les Bucks ont cette capacité à battre toutes les « petites équipes » assez facilement, en creusant l’écart dès le début de match, et ça permet aux joueurs de se reposer. Et avec le titre en ligne de mire, Milwaukee pourrait perdre en concentration lors de playoffs, d’autant que la pression serait alors doublée, voire triplée.