C’est le genre de joueur qui est compliqué à gérer car il ne sait faire qu’une seule chose : shooter. Moqué pour être une sorte de Jordan Clarkson de 2.06 mètres, le garçon a du mal à être consistant, Kyle Kuzma comprend que son rôle est différent que par le passé. Il était une grosse option offensive dans une équipe de bas de tableau voire qui jouait pour une potentielle place en playoffs (comme l’an passé). Il comprend que dans une équipe contender, il doit rester dans son rôle, tout en étant un joueur de basket accompli car ce n’est pas en faisant une seule chose qu’on gagne le titre. Ces derniers temps, Kuzma n’était pas si mal. Il a dépassé les 10 points 3 fois sur 4 matchs possibles. Pour autant, son mois de décembre reste passable en shootant à peine à 40%. Mais hier, Kyle Kuzma a pris feu avec une rencontre à 25 points, sa meilleure marque de la saison. Il termine à 8/17 au shoot et cette rencontre a montré tous les défauts et toutes les qualités du joueur. Il n’a raté quasiment aucun shoot dans le premier quart-temps avec 15 points, rentrant des shoots plus difficiles les uns que les autres. Il ne shootera qu’à 30% la suite du match mais dans une rencontre durant Noël, où tout le monde est devant sa télé, sans parler des rumeurs plus chaudes que jamais, sa perf a dû faire du bien dans les têtes et pas que la sienne
« Voilà à quoi je ressemble quand je suis en bonne santé. J’ai confiance en mon corps. Comme je l’ai dit, j’étais blessé toute l’année. Je me suis jamais senti aussi en forme et mon jeu ces derniers matchs parlent pour moi.
Je joue juste mon jeu et être moi même. Ecarter le jeu, c’est une chose avec Lebron et AD. Ces gars voient l’espace pour faire le jeu. A chaque fois que j’ai le ballon, je cherche à marquer et j’essaie juste être là pour eux. S’ils sont stoppés ou pris à deux, quand ils passent, je me prépare à shooter ». En parlant de shoots, ce sera à lui de faire les bons choix. On ne lui demande pas de mettre 20 points par match mais surtout être efficace et consistent car hormis Lebron James et Anthony Davis, aucun est capable d’aligner les performances match après match.