Pour son premier match en NBA, le jeune meneur français n’a pas vraiment vécu une soirée rêvée. Cependant, Killian Hayes possède un soutien de taille dans son équipe, un certain Derrick Rose. Pour apprendre le métier de meneur, on a connu pire.
La NBA est enfin de retour. Certes, il ne s’agit que de pré-saison mais après une pause courte et bien assez difficile pour les drogués de NBA que nous sommes. Pour son premier match, le Français a pu se confronter à l’élite de la ligue : les Knicks de New York. Malheureusement, dans la défaite des siens, le meneur n’est pas parvenu à briller, terminant à 5 points à 2/7 au tir, 4 passes décisives, 3 rebonds mais surtout 7 pertes de balle en 21 minutes. Pour une entrée à la matière, il ne faut pas se montrer trop critique. Sans Summer League et dans un contexte aussi particulier que déroutant, Killian et tous les autres rookies de cette cuvée, ne sont pas dans les meilleures dispositions pour entamer une carrière. Au micro du Michigan Live, Derrick Rose est venu à la rescousse de son jeune protégé.
Vous jetez en quelque sorte tous ces enfants dans le feu. Je comprends. Ce soir, j’ai dit à Killian : « Ne t’inquiète pas vraiment du déroulement du match ou de la façon dont tu as joué ». Bien sûr, comme il est perfectionniste, il va y réfléchir.
Avec un ancien MVP, le plus jeune qui plus est, il est clair que Killian Hayes ne pourra que progresser et apprendre de l’une des plus grandes figures de la décennie précédente. Avec la confiance de vétéran tel que Rose, l’ancien de Cholet pourra pleinement s’exprimer à la mène sans se soucier de la concurrence. Ainsi, pour s’inscrire dans le projet des Pistons, le prodige français devra convaincre Dwane Casey, lui qui, tout en laissant la place aux jeunes, peut se montrer dur et intransigeant. Sekou Doumbouya pourrait en attester.