La NBA fait l’honneur de réaliser des best-ofs afin de pouvoir montrer les highlights des différents jeunes espoirs de la NBA. L’occasion pour vous de voir qui joue où et surtout comment, après la draft que certains ont malheureusement raté.
Coby White avait interpellé au mois de juin avec son « meme » durant sa draft mais le rookie n’est pas là que pour les caméras, il a du basket plein les mains, quoi de plus normal pour un produit de North Carolina. Le jeune meneur a été drafté à la 7ème position par les Bulls et se pose déjà comme une pièce maîtresse. Dragster comme on n’en voit encore peu, il n’a pas de problème à se frayer un chemin dans la raquette et il sera intéressant de voir s’il peut utiliser un jeu à deux vitesse à la manière d’un Tony Parker. Lors de la summer league, il a pu jouer 5 matchs avec un peu plus de 30 minutes de moyenne : 15 points, 5.6 rebonds, 4.8 passes par match. Mais ce qu’on retiendra surtout c’est son 34% au shoot. Ayant du mal parfois à bien choisir ses positions, il a vendangé. Le symbole parfait est son dernier match avec un vilain 3/13 au shoot et 0/4 à 3 points. Shooter de loin sera plus compliqué pour lui dans la grande ligue, de par son petit gabarit (93 kilos). Au « college », il tournait à un peu plus de 2 paniers à 3 point par match à environ 35%.
Mais nous ne sommes pas ici que pour tailler à la Souleymane Diawara sur CR7 car il y a beaucoup de choses positives à dire sur le garçon, qui semble être le futur des Bulls et où son boulot sera essentiel pour faire tourner l’équipe. Le numéro 0 de Chicago s’était déjà fait remarquer avec un joli cross contre Cleveland, en début de SL, en enchaînant avec un joli one leg à la Steve Nash. Il a déjà les moves pour perforer les défenses, avec ou sans pick and roll. Scorer il sait faire, passer aussi et ses crossovers ont fait du mal, notamment en jeu de transition et ses dribbles dans le dos ont fait rage durant les premières semaines de juillet. Grâce à son premier pas, il semblait toujours avoir un temps d’avance sur son vis à vis. Pour les vieux briscards, vous adorerez sans doute le fait qu’il a comme go to move le pull-up jumper à deux points, une denrée rare dans la ligue d’aujourd’hui, surtout pour les meneurs de notre temps.