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Le match d’ouverture a réservé son lot de surprises : les Pelicans se font braquer dans les règles

Source photo : Twitter Bleacher Report

Enfin ! Après des mois d’attente, la NBA  reprend ses droits. Un alléchant Utah Jazz-New Orleans Pelicans déjà décisif dans la course aux playoffs. Et bien, les fans n’ont pas été déçus. Malgré de nombreuses maladresses, de la rouille et même du grand n’importe quoi, les coéquipiers de Donovan Mitchell l’emportent 106 à 104.

D’entrée de jeu, le Jazz s’appuie sur Rudy Gobert dans la raquette pour marquer ses premiers points et les premiers de la bulle, un petit symbole à cause de la situation. Si le joueur français ne sera plus trouvé durant le reste du premier quart, il reste un pièce maîtresse du système offensif de son équipe. Il se montre très influent au rebond et dans la pose d’écrans. Très rapidement le Jazz s’envole et mène de 11 points. La tendance va ensuite s’inverser puisque après le premier temps mort, Brandon Ingram se réveille et permet à son équipe de revenir avec 7 points coup sur coup. Le Jazz restera même plus de 2 minutes 40 sans marquer avant la fin du quart temps. Ce trou d’air permet aux Pelicans de mener 26-23 après 12 minutes de jeu.  

Et ce qui se dessinait se confirme dans le second quart temps. Les Pelicans creusent l’écart. A l’image du and one obtenu par Ingram sur la tête de Gobert, tout réussit à la Nouvelle Orléans. Il faut dire qu’en face, le Jazz est vraiment loin de leur partition. Moins de 40% de réussite au tir, des briques qui tombent de tous les côtés du terrain… Bien loin du niveau de jeu affiché par leurs adversaires. Le plan de jeu n’est pas terrible. Celui-ci se résume à utiliser Rudy Gobert pour poser un écran, puis tirer, rater dans la plupart des cas (4/20 à trois points)… Et forcément, Rudy n’est plus sous le panier pour se faire servir. Sans trop forcer sur Zion et sur son talent, les Pelicans mènent de 12 points à la mi temps, 60-48. 

Un contre de Rudy Gobert sur Zion relance le Jazz au début de cette seconde mi-temps. Comme lors du premier quart, Utah démarre fort pour recoller. La connexion Gobert-Mitchell se fait plus présente. Alley-oop, passes décisives, écrans, les deux hommes sont définitivement réconciliés. Mais finalement, le Jazz ne reviendra pas au score, celui-ci fera l’élastique tout au long du quart temps, alternant entre runs des deux équipes. Quand Utah enchaîne, les Pelicans font de même pour ne pas voir leurs adversaires égaliser. A la fin du quart temps le match monte encore en intensité. Pour répondre aux quatre paniers consécutifs de Jordan Clarkson, deux trois points assassins de Redick. Avant d’entamer le dernier quart, les Pelicans ont toujours 8 points d’avance. Pourtant on sent que Utah n’est pas loin.

Comme à chaque début de quart temps, Zion bénéficie de quelques minutes de temps de jeu. On ne veut pas fatiguer trop vite la jeune star tout juste de retour. Et il répond présent, malgré ce faible temps de jeu. Malheureusement pour lui, après sa sortie, son équipe n’est plus la même. Si bien qu’après avoir manqué deux chances de passer devant, le Jazz reprend l’avantage à quatre minutes de la fin. Dans le même temps, les Pelicans n’ont marqué qu’un seul point dans les trois dernières minutes. Pas vraiment mérité sur l’ensemble du match mais  la tendance est totalement bouleversée. Le score reste serré et c’est ce bon vieux JJ Redick, auteur d’un match plein, qui égalise moins de deux minutes avant le terme. Un money time dès la reprise ? On ne pouvait pas rêver mieux. 

A 104 partout, Donovan Mitchell trouve Rudy Gobert qui obtient deux lancers francs. +2 Utah à 7 secondes de la fin. Il faudra inventer quelque chose du côté des Pelicans. On imagine que c’est Redick qui va essayer de crucifier Utah. Bizarrement le ballon arrive dans les mains d’Ingram, dans une situation peu confortable. Malgré les écrans posés pour libérer Redick, le potentiel MIP tire à trois points et échoue, offrant la victoire au Jazz (106-104). Brandon Ingram qui avait été très bon jusque là, a sans doute manqué de lucidité mais le système de la Nouvelle-Orleans, a surtout été posé catastrophiquement. Les Pelicans laissent filer une victoire qui leur tendait les bras. Cela pourrait déjà être décisif dans la course aux playoffs. 

Dans un premier match palpitant, le Jazz s’en sort bien. Malgré la victoire, le jeu n’a pas forcément rassuré, avec notamment un manque d’adresse à trois points. Mais qu’importe, c’est ce genre de rencontre qu’il faut remporter, même dans la difficulté. Si Conley et Mitchell finissent à 20 points, le meilleur marqueur du Jazz se nomme bien Jordan Clarkson avec 23 points. Chez les Pels, Ingram finit à 23 points à vilain 7/20.

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