Entré par la petite porte en NBA, Poirier n’a aucun complexe. L’ancien de Baskonia s’adapte doucement mais surement à la vie américaine mais apprécie surtout l’expérience qu’il vit.
Excellent à la Coupe du Monde derrière Rudy Gobert, Poirier a confirmé que les Celtics avaient fait un bon choix en le signant sur deux ans. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le principal intéressé est pour le moment convaincu d’avoir fait le bon choix en traversant l’Atlantique. Il avait eu l’occasion auparavant mais ne se sentait pas encore prêt pour la Grande Ligue, signe d’une maturité déjà étonnante pour un joueur qui n’avait que 23 ans quand les premières offres sont arrivées sur la table.
Poirier se plait à Boston et le dit lui même : « Boston est une joli ville, c’est une ville cool mais tout va très vite. C’est bien pour moi. J’ai tout pour n’être focus que sur le basketball“. Il a également déjà lié quelques liens avec les supporteurs qui le reconnaissent du haut de ses 2,13 mètres. « Ils se demandent qu’est-ce que quelqu’un d’aussi grand fait ici. Puis ils viennent me voir et me disent « ah tu es le nouveau gars des Celtics » ». Mais au delà de ça l’intérieur s’entend déjà bien avec ses coéquipiers comme il le dit lui-même : « Les gars ici sont supers donc si j’ai besoin de quelque chose j’ai juste à demander. C’est bien pour nous d’explorer la ville quand nous avons un peu de temps. C’est aussi une partie de notre job même si nous devons faire vite car la saison approche. ».
Pas connu pour ses moves offensifs, Poirier a conscience que pour se faire une place, il doit se cantonner à faire ce qu’il sait faire. Il le fait savoir en expliquant que « dans une équipe tu ne peux pas avoir que des scoreurs. Il y a quelques gars qui doivent faire le sale boulot. S’il n’y en a pas, tu ne peux pas gagner. Je veux exceller dans ce rôle. Je ne suis pas un super scoreur. Je veux juste faire les choses qui rendront l’équipe meilleure. »