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Le fantasme du jour : Giannis Antetokounmpo à New York ?

NBA – La dernière fois que les Knicks ont tant rêvé, c’était pour LeBron en 2010. Résultat : ils ont eu Amar’e Stoudemire et une hernie discale. Cette fois, New York vise plus grand, plus grec, plus musclé avec Giannis Antetokounmpo. Et le plan est déjà en marche.

Les New York Knicks sont sur tous les fronts. Éliminés en playoffs avec les honneurs, ils veulent passer à la vitesse supérieure. Pour ça, ils n’hésitent pas à tout chambouler, à commencer par virer Tom Thibodeau, histoire de tourner la page (malgré une saison historique) et d’envoyer un signal clair. Un nouveau projet est en marche mais sans son entraîneur rigide. Et quoi de mieux que de viser l’un des trois meilleurs joueurs du monde pour ça ? Oui, Giannis Antetokounmpo, double MVP, champion NBA, MVP des Finales, DPOY, All-NBA First Team (x7)… Bref, un monstre. 

Mais le plan des Knicks ne s’arrête pas à une simple offre d’échange. Non. Ils veulent jouer la carte sentimentale, celle du cœur et de la nostalgie. Comment ? En ramenant Jason Kidd sur le banc. Car oui, Jason Kidd a coaché Giannis Antetokounmpo à ses débuts, de 2014 à 2018, les années où le Greek Freak est passé d’adolescent filiforme à machine de guerre. Une relation forte, humaine, qui pourrait bien faire pencher la balance.

Le problème, c’est que les Knicks ne sont pas les seuls à rêver du Greek Freak. À l’ouest, les Warriors flairent le coup pour offrir un dernier tour de piste à leur dynastie Stephen Curry. Au nord, les Raptors jouent la carte de l’affection avec Masai Ujiri, un vieil ami de Giannis Antetokounmpo. Et en Floride, le Heat reste aux aguets, prêt à dégainer si une opportunité se présente.

Mais New York a un atout de taille : un effectif jeune, compétitif et bien équilibré, prêt à s’appuyer sur Giannis Antetokounmpo pour franchir un palier. Avec Jalen Brunson à la baguette, Karl-Anthony Towns et Mikal Bridges en piliers, et des role players comme Josh Hart, OG Anunoby ou P.J. Tucker pour coller tout ça ensemble, les Knicks ne cherchent pas juste une star isolée, mais un vrai projet de champion.

Pour attirer Giannis Antetokounmpo, les Knicks devront mettre la main à la poche… et à l’armoire à joueurs. Les négociations s’annoncent corsées, avec sur la table des pièces maîtresses comme Karl-Anthony Towns et Mikal Bridges, deux piliers du roster actuel. Leur départ serait le prix fort à payer pour faire venir le double MVP. Bien sûr, d’autres joueurs et des choix de draft viendront compléter l’offre, mais c’est clairement autour de KAT et Bridges que tout va sûrement tourner.

À 30 ans, Giannis Antetokounmpo n’a rien perdu de sa magie. Troisième au vote MVP cette saison, sept fois consécutives dans la All-NBA First Team, il reste un monstre sur les deux côtés du terrain. Un joueur capable de changer le visage d’une franchise, de redessiner le paysage de la conférence Est. Pour les Knicks, c’est plus qu’un pari. C’est une révolution qui peut être en marche.

New York qui mise tout sur Giannis Antetokounmpo, c’est un peu comme envoyer un Texan au rodéo avec une épée en bois. Ça va secouer sévère. Reste à voir si le Greek Freak troquera Milwaukee pour Manhattan. Mais une chose est sûre, les Knicks sortent l’artillerie lourde. Exit Tom Thibodeau malgré une saison de costaud, arrivée possible de Jason Kidd dans le décor et discussions musclées autour de certains cadres de l’effectif. Le message est clair. À New York, on ne veut plus rêver, on veut régner.

Alexandre Sarr encense le Basket Francais

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