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Le drama de la semaine : Kevin Durant et CJ McCollum s’embrouillent comme des membres de gang

Source photo : USA Today
Tout ceux qui ont un compte Twitter le savent : une discussion peut partir en sucette en une poignée de secondes. Et comme la saison NBA est encore loin d’avoir repris, certains joueurs se lancent dans le drama par réseaux sociaux.

Il n’est pas rare de voir certains joueurs, à l’image de Joel Embiid, aimer lancer quelques piques sur Instagram ou Twitter. Sauf qu’entre Kevin Durant et CJ McCollum, la plaisanterie initiale a finalement débouché sur une véritable brouille qui a régalé les couche-tard.

A l’origine de ce conflit, un simple podcast de McCollum auquel avait participé l’ailier des Warriors, pendant lequel l’arrière des Blazers avait montré son mécontentement suite à l’arrivée de DeMarcus Cousins à Golden State. S’en était suivi un dialogue savoureux.

 

C.J McCollum :  » Mec, je suis dans la ligue. Pourquoi ça me rend dingue ? Tu veux dire quoi ? Je suis dans la conférence Ouest. Je dois vous jouer bande de salauds, encore et encore. On a été éliminé plusieurs fois par vous au 1er tour.

Kevin Durant : Ce que je veux dire, c’est que vous savez que vous n’allez pas gagner le titre, les gars.

CJ : Mec, on a l’équipe. Nous avons les capacités. Tout est possible. On peut gagner.

KD : Soyons honnêtes, je vous aime bien Lillard et toi, vous jouez dur et tout. Mais non, tu peux pas m’en vouloir pour ça.

CJ : Si, je suis fâché. Cousins était agent libre, il aurait pu venir [à Portland]. Je lui ai parlé, j’étais énervé. Je suis allé sur Twitter.

KD : Arrête de faire le mec… Je te conseille juste de continuer à jouer et d’arrêter de te préoccuper de ce qui se passe en dehors.

CJ : On était déjà tout en haut… On était troisième, et il y a eu des évènements dommages au premier tour…

KD : Vous avez joué comme des huitièmes ! (rires again) Tu sais que je dis ça juste parce que tu lances quelques piques sur les Warriors et sur moi souvent, donc là c’est mon tour de te balancer une petite vanne. « 

 

On apprécie déjà l’arrogance de KD. Si le ton est plutôt dans l’humour, il n’hésite pas à se moquer de l’impossibilité des autres équipes à obtenir un titre face à la superteam que sont ses Warriors. Allant carrément jusqu’à dire que les deux équipes ne sont pas sur la même planète et que les Trailblazers devraient abandonner toute idée de titre. Le pire, c’est qu’aussi arrogante que soient ces phrases, elles sont aussi tellement réalistes… Si les détracteurs de Kevin Durant ne manqueront pas de pointer son excès de confiance après avoir rejoint la meilleure équipe du monde, les faits sont là : son équipe a de très grandes chances de remporter une nouvelle bague, surtout avec l’arrivée de Cousins et les pertes qu’ont connu les Rockets au niveau défensif.

L’échange aurait pu, et aurait probablement DU s’arrêter là. Sauf qu’un podcasteur nommé BigCat a eu la bonne idée de poser une question à CJ McCollum : « Est ce qu’on peut encore utiliser le mot en B à propos de KD ? »

Pour ceux qui n’ont pas compris, il s’agit du mot bitch. One ne vous fait pas de dessins, ne faites pas semblant de ne pas savoir ce que ça veut dire. Cette question, beaucoup se la sont déjà posé et continuent à en vouloir à Durant, même deux ans après son départ du Thunder. CJ McCollum lui, n’était bien évidemment pas obligé d’y répondre, mais merci à lui d’avoir balancé une bombe.

 McCollum :  » Je pense que le mot en b est dur et ne doit pas être utilisé. Il sait que cette décision était soft mais je la respecte. Ce serait comme être avec vos frères et être attaqué par un gang que vous devriez taper puis de rejoindre ce même gang 2 mois après en oubliant vos frères. « 

 

Durant : Donc je serais entraîné dans une bataille de gang, j’aurais perdu, j’aurais comploté face à mon frère pendant 2 mois dans notre maison et je serais retourné vers le gang face à qui on a perdu et on l’aurait tapé? Tu as vraiment une si petite estime de moi CJ ? Je viens de faire ton foutu podcast. Que des serpents ici, je vous jure. « 

Nombreux sont ceux qui ont traité l’ailier de traître, de serpent, après son départ. Sauf que CJ McCollum n’est pas un simple observateur de la NBA, donc son avis a directement piqué au vif le principal intéressé. D’autant que la comparaison est assez tirée par les cheveux. Aussi agaçante et facile qu’ait été la décision de KD en 2016, il est très délicat de la comparer à une guerre de gans comme on en voit malheureusement trop souvent aux Etats-Unis… Une maladresse donc de la part de l’arrière de Portland, même si beaucoup comprendront son envie de parler de « lâcheté » en évoquant le choix de KD.

Bref, du drama distrayant, et en cette période de creux dans l’actualité basket, ça ne fait pas de mal. Autant dire que le prochain affrontement entre les deux vaudra le coup d’œil…
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