Avec un bilan de 10 victoires pour une seule petite défaite, le début de saison régulière des Warriors est un franc succès ! Si tous les joueurs sont performants, il y en a surtout un qui est en train de tout arracher sur son passage.
Oui, vous avez lu le titre donc vous savez déjà qu’on parle de Stephen Curry. Le meneur des Warriors est un des meilleurs joueurs de la NBA, ça on le sait. Il est, du haut de ses 30 ans, déjà le meilleur shooteur de l’histoire de la ligue, ça aussi on le sait. Alors pourquoi écrire un article pour répéter à quel point il est bon ? Ce serait aussi redondant que parler de la défense catastrophique des Bulls.
Tout simplement parce que Wardell Stephen Curry II de son vrai nom, est au sommet de son art aujourd’hui. Épargné par les blessures, il ridiculise ses adversaires les uns après les autres, John Wall en tête. Sa faculté à tirer de n’importe où, n’importe quand, n’a jamais été aussi flagrante, et le pire c’est que cela paye : 31.3 points à 52.5% dont 50.8% à 3-points et 92.3% aux lancers-francs… Oui, pour le moment, Stephen Curry rentre dans le club des 50-50-90 !
Pour ceux qui ne savent pas de quoi on parle, il s’agit de rentrer 50% de ses tirs, dont 50% de ses tirs du parking et avoir au moins 90% de réussite sur la ligne des lancers. Un exploit qui n’a jusque-là été réalisé par un seul homme : Steve Kerr, son coach actuel justement, lors de l’exceptionnelle saison 1996 des Bulls !
Sauf que contrairement à son coach, qui évoluait en sortie de banc et avait donc un volume de tirs très restreint, Stephen Curry lui bombarde tous les soirs, avec environ 11 tirs à 3-points tentés ! En rentrant la moitié de ceux-ci, Curry est sur les mêmes bases que sa saison de 2016, qui l’avait vu inscrire 402 tirs à distance (record absolu) et obtenir le titre de MVP à l’unanimité (le seul de l’histoire à avoir eu cet honneur). Bref, Stephen Curry est au sommet de son art, et il n’y a plus qu’à espérer que ses chevilles ne l’handicapent jamais cette saison…