Le cri du cœur de Devin Booker sur sa non sélection : « la NBA est différente du jeu dont je suis tombé amoureux »

Le All-Star Week-end est en pleine tourmente en ce moment. La sélection de Zion Williamson au rising stars challenge alors qu’il n’a joué que 4 petits matchs. Chez les « adultes », la non sélection de Bradley Beal et ses plus de 27 points de moyenne et bien sûr celle de Devin Booker font beaucoup parler. On lui a promis une sélection s’il gagnait plus de matchs et ça a été le cas cette saison avec Phoenix, même si les playoffs semblent encore loin. Il réalise une saison stratosphérique avec une efficacité rare mais visiblement, ce n’est pas assez pour le sélectionner. Bradley Beal était énervé devant les caméras, car lui jouait le même jour de l’annonce. Devin Booker a été un peu plus calme mais son cri vient clairement du cœur : « Cela prouve simplement que la NBA est différente du jeu dont je suis tombé amoureux au début[…] Maintenant, c’est une ligue remplie de divertissements, de dramas et de politiques. Mais nous en faisons partie maintenant. Cela paie bien, donc je suppose que nous devrions nous taire. »

Ce discours rappelle un peu ce qu’avait déclaré Kyrie Irving lorsque son équipe était allé à Boston. Il est vrai que la pilule est difficile à avaler quand il a dû voir Damian Lillard, dont les stats ne sont pas différentes ou encore le cas Brandon Ingram, qui lui va vivra sa première sélection au All-Star Game. Le débat est sans fin entre le talent du joueur, ses stats, son apport, son expérience et le bilan de son équipe. Actuellement, le jeune joueur tourne à 27.1 points à 51% au shoot, sans oublier 4.1 rebonds et 6.4 passes décisives. Plus passeur et même meilleur défenseur, difficile de lui reprocher quoi que ce soit. Des chiffres qui ne sont pas si loin d’un candidat au titre et vu son quota de shoots, sa réussite reste montre. Mais le malheureux ne vivra toujours pas sa première sélection alors qu’il aura 24 ans en octobre prochain. Phoenix est classé à la 11ème place de la conférence. Allez, peut être à l’année prochaine Devin…