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Le conseil de Nicolas Batum aux jeunes : « C’est très facile d’aller en NBA, y jouer c’est dur, moi j’étais à deux doigts de dégager »

Nos confrères de First Team sont allés interviewer Nicolas Batum pour évoquer diverses choses. Un topic a retenu notre attention, la jeunesse et en partie les français. On a tendance à oublier que la NBA est une ligue sans pitié, bien plus business que d’autres et jouer 5 ans est déjà un miracle…

Malheureusement, on peut voir que les Theo Maledon, Killian Hayes, Frank Ntilikina et consorts, n’ont pas eu le succès des Tony Parker, Boris Diaw ou Mike Pietrus et compagnie. Frank reste un joueur à part, par rapport aux deux autres, puisqu’il a déjà du vécu. Les deux autres sont encore très jeunes et ont le temps de s’imposer. Nicolas Batum dit alors quelque chose de très juste, « c’est facile d’aller en NBA, y jouer c’est dur, y rester c’est chaud. » La moyenne d’une carrière en NBA, c’est 5 ans. On a peut être pris trop pour acquis de voir les français réussir, et assez vite. A travers un discours diplomatique, Batum rappelle que c’est bien plus compliqué que ça, d’autant que lui a failli être blacklisté, preuve qu’un nom ne suffit pas à rester dans la ligue. Cela a failli arriver à Batum mais des anciennes superstars se sont fait chasser de la NBA :

« Moi j’étais à deux doigts de dégager, j’ai senti le truc. Il faut tout faire pour rester dans cette ligue là. Faire 10 ans, c’est un exploit limite. Là je vais faire 15 ans dans cette ligue. Je suis assez fier de ça car rester 15 ans dans la ligue, en ayant un rôle, en jouant et en finissant dans une équipe candidate au titre. Mais de jouer, de passer le premier contrat, pour faire un 2ème, puis un 3ème. C’est pas évident. Faut vraiment qu’ils fassent attention les jeunes, surtout les joueurs français, c’est que t’es en NBA, bravo mais c’est maintenant que le vrai taff commence »

Bosser, voilà ce que demande Nicolas Batum, et pas seulement envers les jeunes. Beaucoup se sont vus trop vite arriver. Certains faisaient partie des meilleurs lycéens, des meilleurs universitaires et aujourd’hui, ils n’arrivent même plus à payer leur loyer. Rien n’est jamais acquis et tout va très vite dans la ligue… Aux plus jeunes de bosser pour se faire une place et la garder.

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