Il y a des coéquipiers sympas, et il y a Kemba Walker. Le néo-Celtic a un point commun avec le rookie de l’équipe, Grant Williams : la Caroline du Nord. Kemba y a sa maison, et Williams en est originaire. C’est pour cela que le meneur a proposé à son coéquipier de devenir son coloc pendant la quarantaine.
Williams a grandi et fait son lycée à Charlotte, ville où Walker a joué pendant quelques années. Quoi de mieux donc pour lui d’être proche de sa famille et de récupérer l’expérience d’un vétéran comme Walker ? Interrogé par NBC Sports, le rookie raconte.
« C’était génial. On traînait ensemble. On se relaxait et on pouvait apprendre à mieux se connaitre, et on pouvait s’entraîner ensemble, parce qu’on était isolé ici. C’était une bonne décision
Kemba me l’a proposé parce que je me demandais si je devais rentrer chez moi, parce que je savais que j’allais entrer et sortir de la maison, m’entraîner dans différents endroits, ou aller quelque part pour rester actif. Il m’a dit ‘Si tu veux, tu peux venir avec moi’, donc j’ai accepté et je suis reconnaissant envers lui. »
Avec une grande maison, qui plus est avec un parquet et une salle de musculation, Kemba Walker et Grant Williams ont pu passer leur temps à s’entraîner, et c’est toujours plus agréable à deux. Mais quand on passe les 24 heures de sa journée avec quelqu’un, il y a autre chose que l’aspect basket. Grant Williams raconte quel genre de colocataire est Kemba.
« Il est super parce qu’il est tranquille. Il se relaxe beaucoup et prend soin de lui. Il n’est pas très exigeant ou quoi que ce soit. C’est un gars super. En général, c’est l’un des meilleurs êtres humains que j’ai rencontré. Il est authentique. Tout ce qu’il fait, c’est se reposer, jouer, regarder des films.
J’ai aussi appris beaucoup de jeux de cartes, parce que Kemba les apprécie beaucoup. J’ai appris à jouer à Dominion parce que Mike Zarren, notre assistant GM, y joue. Je joue au solitaire, Uno, aux échecs. Je pourrais continuer encore longtemps. Et les jeux vidéo aussi. Je joue à Call of Duty. Et je passe mon temps à jouer au basket, aussi. J’essaie de rester actif et de faire des facetime avec ma famille régulièrement. »
Williams a aussi un autre passe temps durant cette quarantaine. A Boston, il s’occupe d’enfants, dans un programme de « mentor ». Mais même à distance, le celte continue de s’en occuper.
« J’essaie de les garder engagés et actifs, parce qu’ils sont à Boston en ce moment et sont seuls, ils ne peuvent pas aller voir leurs amis. Donc j’essaie de leur allumer la lumière pendant cette période sombre. »