L’annonce est officielle. Le dénouement final est le suivant : 22 équipes invitées, 13 à l’ouest, 9 à l’est. Le calendrier ne bouge pas, bien sûr, hormis les confrontations face aux équipes non-invitées. Les places coûtent vraiment chères et il faudra se mettre en mode game 7 d’entrée.
On rappelle les règles du jeu. L’équipe « bonus » doit être à la 9ème place pour participer à une finale pour avoir un ticket en playoffs et en plus de ce facteur, elle doit se retrouver à 4 matchs d’écart ou moins, de l’équipe placée à la 8ème place. C’est contre cette même équipe qu’elle jouera une mini-finale pour les playoffs. On se retrouve donc avec Phoenix, le roster le moins attendu mais surtout le plus motivé. Certes, ce ne sont pas les playoffs mais c’est tout comme pour les jeunes équipes. Ce ne sera pas un match à intensité de saison régulière pour ceux qui jouent leur place. La tension devrait être élevée et Phoenix doit s’en souvenir pour prendre de l’expérience, même si la franchise d’Arizona ne se qualifie pas. La dernière fois que l’équipe a vu les playoffs, c’était lors du « classico » contre les Lakers et le fameux que Kobe Bryant qui met un shoot ultra clutch dans le match 6 sur Grant Hill, en tapant les fesses de Alvin Gentry. Les Suns étaient alors en finale de conférence.
Petit état des lieux avant de commencer. Les Suns gardent le même calendrier, en enlevant seulement les équipes non-invitées à Orlando. Ils affronteront dans un premier temps les Mavericks, qui iront tout doux avec Luka Doncic, revenant de blessure. Même chose avec les Clippers, qui ne feront pas les fous avec leur duo de stars, qu’on connait fragile. Rebelote pour le 3ème match, en rejouant Dallas. Deux matchs « à la portée » de Devin Booker et ses potes, avec les Pacers et les Wizards. Les Suns enchaîneront avec les Sixers, Heat et Thunder, la partie la plus compliquée de ce calendrier, qui ne dure au total 8 matchs.