Alors que certains ont un profond respect pour des personnages historiques tels que les fondateurs de grands mouvements philosophiques à l’instar de Voltaire et les lumières ou bien de grands hommes politiques ou dirigeants tel Napoléon Bonaparte ainsi que des tas d’autres personnes inspirantes, nous permettant par moments d’aller jusqu’à se questionner sur le sens même de la vie (ou si la terre est plate ou non), et bien nous, chez The Daily Dunk notre héro du jour est tout autre. J’appelle le seul Dieu que cette Terre ait réellement conçue : LaVar Ball.
Né le 23 octobre 1967, LaVar Ball est une personnalité américaine… Vous y avez cru ? Comme quoi on a tous un peu de LaVar Ball en nous. Enfin bref, trêves de plaisanteries revenons en à nos Lonzo moutons. Le fondateur de la BBB était hier l’invité de Chris Cuomo sur CNN afin de s’expliquer sur ses déclarations vis-à-vis de Donald Trump qui a trouvé je cite : ‘Disrespectful’ la réaction de LaVar après qu’il ait touché deux mots au chef du gouvernement chinois pour la libération de Liangelo après que ce génie en herbe ait eu l’idée de voler des choses chez Luis Vitton lors de son passage en Chine avec UCLA (Oui, la même phrase contient LaVar, Trump, CNN et gouvernement chinois. Non, vous ne rêvez pas).
Décrivons un poil ce chef d’oeuvre
Nabilla LaVar, en forme comme jamais, commence par un fulgurant ‘No problem’ quand on le remercie d’être là. Il enchaîne en expliquant que Liangelo est pointé du doigt car il s’appelle Ball, vilains journalistes ! Puis nous explique que Donald Trump aurait du ramener son fils aux Etats-Unis (ce qu’il contredit la seconde suivant, je t’aime LaVar tout en niant avoir manquer de respect à quiconque). Inarrêtable, il se permettra ensuite de placer un ‘That was nice’ en réponse à un Chris Cuomo lui expliquant que Trump a évoqué le cas de son fils pour l’aider ou encore demandant rhéthoriquement si on est censé remercier le docteur de nous avoir mis au monde.
Nous ne pouvons évidemment pas énumérer toutes les perles, elles sont diablement trop nombreuses. Pour résumer, j’ai passé un moment divin (oui, divin est le mot adéquat), encore merci LaVar. Technique publicitaire absolument incroyable dans le pays du show, LaVar Ball a totalement compris la stratégie de buzz des médias et en joue pour se faire de la publicité gratuite et massive grâce à ses déclarations toujours plus incroyables. Fans de Jerry Springer et des Anges de la téléréalité, foncez ! C’est de la bonne.
On peut ne pas aimer LaVar Ball. Il franchit parfois (trop ?) la ligne, il est un personnage qu’il doit entretenir et ça fait partie du jeu mais quand on regarde son parcours « économique », c’est tout sauf un échec. Quant à ses fils, ils jouent ou vont jouer tous dans une grande fac et peut être même en NBA. Même si la manière est dingue, quand il s’agit de voir réussir des gens, on adore ça. Pour les plus sceptiques on paraphrasera un certain Allen Iverson « en bien ou en mal, l’essentiel c’est qu’on parle de moi ».