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La WNBA encore et toujours traînée dans la boue : même en playoffs, le respect est mort

La WNBA se met au niveau de la NCAA et ce n’est pas un compliment. Une nouvelle fois, le sport féminin n’a pas été respecté puisque nous sommes censés être à la partie la plus excitante de la saison en WNBA avec les playoffs et la ligue ne se met pas au niveau des joueuses. Certaines équipes n’ont même pas le droit de jouer dans leur propre salle au moment le plus important…

Les fans que nous sommes dans l’indignité car les logos « playoffs » et « NBA Finals » ont disparu, alors imaginez l’état des fans WNBA. C’est une habitude maintenant et le l’exemple le plus récent n’est autre que la dernière March Madness. Il aura fallu un soulèvement national pour faire bouger les choses, appuyé par Kyrie Irving et Stephen Curry. Via une vidéo, Sedona Prince (joueuse des Ducks de l’Oregon) avait dénoncé la différence drastique entre la salle de musculation entre les gars et les filles, durant la March Madness. Bien qu’on vit des playoffs légendaires, les téléspectateurs ont l’impression de voir des matchs de pré-saison… Comble de l’ironie, il aura fallu cette controverse en NCAA, pour que la marque déposée « March Madness » soit incluse aussi pour les filles car oui, ce titre n’était que réservé à la gente masculine…

En effet en pré-saison, les équipes NBA ont l’habitude de jouer sur des terrains bien loin des installations de leur habitude en saison régulière. Lors du choc Phoenix – New-York au 1er tour, la WNBA avait décidé de faire jouer le match… dans une fac locale. Clairement la honte et montre un manque de respect. Il s’agit tout de même d’un match de playoffs. On connait les fameuses critiques sous les tweets d’ESPN et autre Bleacher Report : « la WNBA ne génère pas d’argent, personne regarde, les meufs à la cuisine, je suis meilleur qu’elles ». Avec ce genre d’image, les haters peuvent s’en donner à cœur joie et il ne faut pas être étonné de voir un manque de reconnaissance, quand la ligue elle même, ne met pas tout en œuvre, pour promouvoir ce championnat au maximum de ses capacités. Une équipe pro qui joue sur un terrain amateur symbolise la promotion novice de ce championnat…

La question est pourquoi ? La NBA a l’habitude de « lock » les différentes salles, notamment avec les concerts. La WNBA devrait faire de même, surtout que le championnat ne dure que 4 mois, cela semble plutôt réalisable. Phoenix accueille une moyenne de plus de 11 000 fans par match. La salle universitaire ? Seulement 7 000… La différence est drastique pour les joueuses qui ne seront pas poussées par leurs fans comme en saison, avec 4 000 personnes manquantes. Comment est-ce possible qu’une équipe qui joue à domicile, puisse jouer jusqu’à 3 terrains différents ?  Une nouvelle injustice pour les fans, surtout après n’avoir pu aller à la salle pendant 1 an avec le Covid. L’attente est pourtant là, les audiences ont augmenté de presque 50%, les réseaux engendrent de plus en plus de contenu. Les joueuses n’ont pas à se battre pour ce genre de droit ? Il devrait leur être acquis.

L’évolution est constante en WNBA mais le boulot à amasser est encore monstrueux. Une ligue professionnelle mérite plus que ça, surtout que l’attente des fans est présente. Il serait temps d’arrêter de se cacher derrière des excuses et agir en tant que professionnelle.

Enquête réalisée par Kavitha A. Davidson

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