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La tristesse du jour : Dwight Howard envoyé aux Nets…

Source photo : Clutch Points

Si la draft n’aura lieu que demain soir, certaines équipes s’activent en coulisses, à l’image des Hornets. C’est Dwight Howard qui en a fait les frais, une habitude désormais pour l’ancien triple meilleur défenseur de la NBA.

Ceux qui se souviennent encore bien de la saison de MVP de Derrick Rose en 2011 doivent aussi se souvenir d’une autre chose : à l’époque, Dwight Howard était le meilleur pivot de toute la ligue et figurait sur la deuxième marche du podium des MVP juste derrière le meneur des Bulls ! Gobeur de rebonds, contreur acharné et attaquant surpuissant, on l’a tous vu descendre les échelons jusqu’à aujourd’hui ne plus être qu’une troisième option d’équipe et ne désormais servir que de monnaie d’échange. Car oui, après avoir été baladé par les Hawks, c’est maintenant les Hornets qui envoient Dwight aux Nets.

 

Etre échangé contre Timofey Mozgov doit faire sincèrement mal pour un joueur qui semble ne pas avoir encore accepté son rôle actuel dans la ligue. S’il a réalisé une saison tout à fait honorable à Charlotte, avec une point à 32 points-30 rebonds face aux…Nets justement, difficile de dire ce que réserve l’avenir à ce bon vieux Dwight Howard. Kenny Atkinson semble adorer Jarrett Allen, installé au poste dès sa saison rookie. Avec un contrat de 24 millions de dollars, Dwight a permis aux Nets de se débarrasser des 16 millions que leur coutait Mozgov. D’autant que l’ancienne légende d’Orlando n’a plus qu’une année de contrat et pourra donc laisser du salary-cap aux Nets dès l’été prochain. A moins qu’il ne soit directement sacrifié à la prochaine deadline, une réelle possibilité…

Pour ce qui est de Mozgov, le Russe avait récemment déclaré qu’il désirait obtenir plus de temps de jeu à Brooklyn ou se faire trader. C’est désormais chose faite et il évoluera donc pour James Borrego, qui pourrait potentiellement lui confier plus de responsabilités. Détail amusant, Howard était désiré aux Nets il y a quelques années, dans le but d’épauler Deron Williams et les conduire au sommet. Après un management raté, en grande partie du à l’échange catastrophique avec les Celtics en 2013, c’est un peu dans la catégorie de « boulet » qu’il pose ses valises à New-York.

Si le constat est douloureux, on ne peut que souhaiter le meilleur au pivot. Clairement dépassé par le nouveau rythme de jeu de la NBA, Dwigh Howard a malgré tout prouvé qu’il n’était pas cuit pour autant. En tout cas s’il accepte de ne plus jouer le rôle du franchise-player qu’il n’est plus.
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