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La nuit des Frenchies en WNBA : Gabby Williams impuissante face à la démonstration d’Aliyah Boston

WNBA – Frappées de plein fouet. Gabby Williams et Dominique Malonga n’ont rien pu faire pour freiner la montée en puissance d’un Indiana Fever irrésistible, porté par une Aliyah Boston déchaînée. Surclassé physiquement et dominé collectivement, le Storm de Seattle a fini par céder à domicile (94-86), malgré les efforts du duo français.

Gabby Williams a cogné fort d’entrée. Deux and-one, des drives furieux, une défense tous azimuts. La Française a tout donné. Elle a mis le feu, allumé la mèche. Mais elle a trop souvent été seule à tenir la baraque. En face, Aliyah Boston n’a même pas eu besoin de forcer pour détruire la raquette du Storm : 31 points, 8 rebonds et une autorité glaciale. Le Fever a broyé Seattle sans discussion. Et quand un collectif perd 38 à 21 au rebond, lâche 17 ballons, et encaisse 94 points malgré une Caitlin Clark méconnaissable (6 points à 3/13, 0/6 de loin), la sanction tombe sans appel.

Dominique Malonga, elle, s’est battue comme une grande. À 19 ans, elle entre sans complexe, plante un panier rapide, résiste au contact. Elle termine avec 4 points en 6 minutes, et continue d’apprendre à pleine vitesse. La fougue est là, l’envie aussi. Gabby Williams, de son côté, termine à 11 points, avec une agressivité constante qui a maintenu Seattle à flot un temps. Mais face à une machine collective comme Indiana, l’enthousiasme ne suffit pas.

Et pendant ce temps, Indiana a fait la leçon. Une Caitlin Clark en panne ? Même pas un souci. Aliyah Boston (31 pts), Kelsey Mitchell (26 points) et Lexie Hull (15 points, 11 rebonds) ont porté un Fever diablement bien huilé. En face, Seattle a vite manqué d’idées, de répondant, de nerf. Gabby Williams a tenté, insisté, relancé. Mais sans relais, l’étincelle ne devient jamais incendie.

Ce revers sonne comme un rappel à l’ordre pour Seattle. Face à une équipe du Fever en pleine confiance collective, les éclairs individuels ne suffisent plus. Pour Gabby Williams, pilier de l’arrière-garde et Dominique Malonga, jeune pousse en devenir, ce type de rendez-vous reste formateur mais impitoyable. Le Storm devra montrer un tout autre visage vendredi contre Connecticut, sous peine de s’essouffler dans une conférence déjà très relevée.

Gabby Williams évoque l’inspiration qu’est Marine Johannès : « Son rêve était de jouer à Mondeville. Regarde où elle est maintenant. »

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