À l’époque, le Trashtalk était un art pratiqué absolument tout le temps, et la ligue n’était pas aussi soft qu’aujourd’hui. Larry Bird était un très bon gars dans ce domaine et de nombreuses anecdotes circulent à son sujet. L’occasion pour revenir sur le jour où Bird a humilié un jeune après que ce dernier l’ait trashtalk.
En plus d’être l’un des meilleurs joueurs de la NBA de tous les temps, Bird était un compétiteur impitoyable qui détestait perdre. La légende des Boston Celtics n’oubliait pas non plus son esprit de compétition à l’entraînement, comme en témoigne Jamal Mashburn dans un récent épisode du podcast « The Knuckleheads » avec Darius Miles et Quentin Richardson. Le scénario est le suivant, Mashburn et un groupe de stars universitaires appelé « Select Team » ont été invités à affronter l’équipe olympique de basket-ball masculine des États-Unis de 1992, alias la « Dream Team » composée de Bird, Magic Johnson, Michael Jordan et d’autres superstars de la NBA. La Select Team est célèbre pour avoir battu la Dream Team lors d’un match d’entraînement, et lorsque les joueurs sont rentrés à l’hôtel, l’un des coéquipiers de Mashburn, Rodney Rogers, a tenté de trashtalk Larry Bird.
« Hey Larry, tu n’as pas rentré un panier depuis 1984. » A dit Rogers à Bird.
Une chose est sûre, Mashburn se souvient de l’entraînement le lendemain comme si c’était hier. Il faut dire que la réaction de Larry Bird était plus que priceless.
« C’est là que je me suis dit : “Ce mec est d’une autre dimension.” Magic Johnson a donné le ballon à Larry Bird environ huit fois de suite sur le terrain. Larry Bird a récupéré le ballon sur Rodney Rogers, et à chaque fois qu’il était sur le point de faire un geste, il lui disait ce qu’il allait faire. Un dribble, pull-up, à gauche, avec la planche. Bucket. Un dribble à droite, rotation, tir. panier. Il a marqué neuf fois ou huit fois de suite, il a quitté le terrain pour aller s’allonger parce qu’il ne pouvait pas s’asseoir sur un banc… à cause de sa blessure au dos, et il a dit : On dirait 1984, hein ? »