La France explose la Jordanie : collectif puissant et le réveil tant attendu de Nando De Colo

Le match contre l’Allemagne semblait bien loin. La France n’a pas rigolé face à la Jordanie avec une énorme victoire (103 à 64). Nando De Colo termine à 19 points et meilleur marqueur chez les français et Rudy Gobert finit à 16 points.

En ce début de rencontre, on retrouve un Evan très agressif, auteur de 3 shoots en 1 minute 30. La défense n’est pas vraiment au point, avec Batum benché (repos pour blessure) en début de match mais au moins Ntilikina reste en mode shoot, notamment avec deux beaux 3 points.  Alex Toupane sera le grand bonhomme de ce 1er quart-temps avec une super adresse un nickel 2/2 à 3 points lui aussi. Le banc rentrera et ne fera pas grand chose en première mi-temps à l’image du dernier match et il y a 25 à 18 après 10 minutes.
Vincent Collet traîne pour faire rentrer ses starters et le banc n’arrive toujours à rien. De Colo continue d’être vilain des deux côtés et la Jordanie revient à seulement 3 points mais ce sera bien différent en seconde mi-temps… Albicy aura été le seul élément convaincant, avant la rentrée des cadres. Evan Fournier ramène cette fougue offensive et que dire de la combativité de Ntilikina ! Finalement, l’adresse de la Jordanie commence à les fuir. La fin de quart-temps  est prodigieuse, avec notamment un 2/2 à 3 points et le score est de 50 à 33 à la mi-temps !

Malgré un petit run des Jordaniens, la France va maîtriser son sujet et pas qu’un peu. Bon en défense au 3ème et 4ème quart-temps, bon en attaque, la balle tourne et la Jordanie ne met plus un panier. Nando De Colo plante 17 points en seconde mi-temps et 19 au total avec un magnifique 7/10 au shoot. Le meneur de jeu n’était pas vraiment en phase avant cette 2ème mi-temps, même chose au 1er match. Il a pris feu et cela devrait rassurer les fans de l’équipe de France.

Désormais, la France est qualifiée pour le prochain tour et Vincent Collet va pouvoir faire tourner. Certains pourront se reposer et on pense à la blessure de Nicolas Batum.