Pour la deuxième année de suite, Donovan Mitchell est en pleine galère contre les Rockets. Le Jazz est mené 3-0, son leader offensif est maladroit. Néanmoins, le sophomore peut compter sur un grand frère en la personne de Kyle Korver, qui lui enlève de la pression, car il faut le rappeler, l’arrière du Jazz reste très jeune.
Utah était déjà loin d’être favori contre les Rockets, mais gardait tout de même une petite chance s’il y avait un Donovan Mitchell en feu. Or c’est tout le contraire étant donné que ses trois premiers matchs ont été catastrophiques, au niveau des pourcentages : 7/18 (19 points) + 5/19 (11 points) + 9/27 (34 points) = 21/64, soit 33%, ce qui est très moche.
Ce qui est terrible pour Donovan Mitchell, c’est qu’il a pourtant réalisé un gros money time dans le Game 3 avant de manquer le tir de l’égalisation. Le Jazz n’a plus le droit à la moindre erreur et à cause notamment de la maladresse de son leader offensif, les mormons ne se donnent pas les moyens de rester en vie. Kyle Korver monte en créneau face aux médias pour défendre son poulain, qui s’en prend plein la tronche.
Je n’ai jamais été à côté d’un jeune joueur comme Donovan Mitchell. Je n’ai jamais vu quelqu’un si jeune prendre les responsabilités d’une équipe, de son jeu et le faire avec du charisme. Jamais en 16 ans de carrière. Pour un jeune joueur de 21 ans, il est vraiment spécial. Il est sur le bon chemin. Au bout du compte, ça fait juste partie de son histoire, de son parcours. Il va continuer de son construire autour de ça.
Kyle Korver est très expérimenté et connait la façon dont les médias traitent les joueurs après X performance, surtout en playoffs. Le shooteur prend la défense de Donovan Mitchell, alors que pourtant, il n’est pas le seul à ne pas être au niveau. Par contre, l’arrière était attendu aussi bien par les médias/réseaux sociaux que par les Rockets et leurs défenseurs redoutables (PJ Tucker, Eric Gordon, etc).
On espère néanmoins que les propos de Kyle Korver seront un déclic pour Donovan Mitchell, histoire de ne pas partir sur un coup de balai et d’avoir une réputation de « chokeur » aussi tôt dans sa jeune carrière NBA. Certes ce n’est que sa deuxième saison mais ça reste un franchise player, et ces joueurs là n’ont pas le même traitement que des joueurs lambdas…