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Kristaps Porzingis quitte Boston, les Celtics poursuivent leur grand ménage

NBA – En deux jours, les Boston Celtics ont dégagé Jrue Holiday et Kristaps Porzingis. Deux All-Stars, deux piliers du projet 2024, et deux énormes salaires envoyés loin de Boston. Le Letton file à Atlanta, le meneur rejoint Portland contre Anfernee Simons. Et si les adieux sont brutaux, la stratégie est limpide. Avec un Jayson Tatum blessé pour toute la saison 2025-2026, les Celtics préfèrent déconstruire maintenant pour mieux reconstruire demain.

Ce n’était plus un secret. Kristaps Porzingis allait bouger. Touché par un virus et presque invisible lors des derniers playoffs, l’intérieur letton (19.5 points, 6.8 rebonds, 1.5 contre en 2024-25) n’entrait plus vraiment dans les plans. Il rejoint donc les Atlanta Hawks dans un trade à trois équipes. Boston récupère Georges Niang (9.9 points, 3.4 rebonds), un pick du second tour de Draft, tandis que Brooklyn rafle Terance Mann et le 22e choix de la Draft 2025. Exit Kristaps Porzingis donc, après seulement deux saisons à Boston. Le deal n’a rien de sportif. Il est purement financier. À 30,7M$ la saison, son contrat plombe une masse salariale déjà hypertrophiée. Les Celtics avaient besoin d’air. Ils viennent de s’ouvrir une fenêtre.

La veille, c’est Jrue Holiday qui pliait bagage vers Portland. En retour ? Anfernee Simons, un pari jeune et mobile. En deux mouvements, Brad Stevens a fait fondre 180 millions de dollars de luxury tax. Une prouesse comptable, mais aussi une vraie prise de position. La saison 2025-2026 ne sera pas celle du titre. Jayson Tatum est out jusqu’en 2026 à cause d’une rupture du tendon d’Achille. Et Jaylen Brown ? Son contrat (304M$ sur 5 ans) pourrait bien être le prochain à sauter. Si un front office veut le prolonger, ce sera avec un vrai projet. Boston, lui, regarde plus loin.

L’objectif désormais est de repartir plus sainement. Entourer Anfernee Simons, intégrer Georges Niang, drafter malin, et surtout éviter de cramer du cash inutilement dans une saison condamnée d’avance. Les Celtics n’ont pas besoin d’un miracle, ils veulent du temps et de la cohérence. Et pour la première fois depuis longtemps, ils semblent prêts à payer ce prix-là. Quitte à sacrifier l’illusion d’un titre immédiat.

Adieu Kristaps Porzingis. Bye-bye Jrue Holiday. À bientôt Jaylen Brown ? Boston ne veut plus empiler les stars. Il veut bâtir quelque chose de durable, de cohérent, et de fiscalement viable. 2026 sera sans doute une année sans ambition… mais peut-être la première pierre d’un futur bien plus maîtrisé. Reste maintenant à voir si la patience de Boston durera plus qu’un cycle de Draft.

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