Kemba Walker s’exprime sur la bulle à Orlando : galérer hormis faire du basket, il est définitivement l’un des nôtres

Le meneur de jeu de Boston a parlé du fait de venir à Orlando. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est plus humain que ses copains  NBA.

Kemba Walker ne fait pas partie du fc snap mais il fait partie des nôtres. Beaucoup de questions subsistent concernant le fait de vivre dans une bulle. Stephen A. Smith a d’ailleurs fait les gros titres avant hier pour avoir dit que beaucoup d’entre eux vont « fuguer » de la bulle, ne pouvant plus supporter de ne plus être avec leurs femmes, si vous voyez l’allusion… Être éloigné de sa famille n’est pas chose facile, mais pour Kemba Walker, c’est comme dire bonjour. Kemba Walker est ce qu’on appelle un rat des gymnases. Il aime le basket, il est même obsédé par ça comme le rapporte beaucoup de ses coachs Le numéro 8 de Boston a évoqué la vie à Orlando et sa réaction est pour le moins drôle :

« Je suis célibataire, sans enfants, donc ça ira. Tout ce que j’ai à faire c’est de rester à la maison. Donc il n’y a rien de mal pour moi de rester dans une chambre. »

Sa réaction est pour le moins marrante mais c’est vrai que sa vie est assez à contre-courant des joueurs NBA actuels. Beaucoup d’entre eux, ont des enfants relativement jeunes, partageant la vie de leur femme, très souvent depuis leurs années lycées ou à l’université. Avant même d’arriver en NBA, les joueurs ont des enfants. Son coéquipier Jayson Tatum peut en témoigner, ou encore Ja Morant. Kemba Walker ne va donc pas devenir fou à Orlando mais qu’il se rassure, comme la NBA l’a annoncé il y a peu, un tas d’activités sera prévu pour les joueurs, en attendant les entraînements et les matchs. Kemba aura en tout cas un rôle important, en tant que leader et meilleur joueur de son équipe. Boston se présente comme l’un des gros outsiders à l’est.

Sacré Kemba Walker, toujours le mot pour rire. Le meneur va pouvoir être comme un poisson dans l’eau. Pour la première fois, il évolue dans une équipe candidate au 2ème tour. A lui de prouver qu’il est toujours un homme de grand rendez-vous.