Rapidement dans la free agency, Kemba Walker a rejoint les Celtics et les discussions ont par ailleurs avancé à vitesse grand V. Si extérieurement le meneur a eu le sourire, ce ne fut pas le cas intérieurement.
Même s’il a quitté les Hornets dès le premier jour de la free agency (et même quelques heures auparavant), Kemba Walker s’est senti mal d’abandonner sa franchise de cœur. Le meneur est d’ailleurs revenu sur les sentiments éprouvés suite à sa signature à Boston.
Des journées difficiles, des put*** de journées difficiles, je ne peux pas mentir. Excusez moi du langage. C’était difficile. Je ne pouvais pas me voir dans une autre équipe. C’était dur. C’était assurément des temps difficiles. J’ai eu le sentiment que je n’allais pas avoir l’offre que je voulais avoir, et peut-être pas proche de celle-ci, à cause du cap space.
En effet, les Hornets pouvaient signer Kemba Walker pour près de 221 millions de dollars sur cinq ans. Or, Charlotte a seulement proposer un contrat de 160 millions de dollars sur cinq ans à son ancienne star. Certes, le meneur n’a pas vraiment été respecté par son ancienne franchise, mais Kemba Walker a toujours rapporté qu’il était prêt à prendre bien moins que le max.
Maintenant, l’All-Star est passé à autre chose puisqu’il succède à Kyrie Irving à Boston. Sa mission sera de faire mieux qu’Uncle Drew, et ça ne sera pas difficile semble t-il. Néanmoins, Kemba Walker sait que ses performances seront comparées à celle du meneur des Nets. Pour autant, il ne veut pas entrer dans ce jeu là.
Je n’essaye pas d’entrer là dedans et penser que je dois être meilleur que Kyrie l’année dernière. Ça arrive. Les grands joueurs vont dans des équipes et ça ne fonctionne pas toujours. Ça n’a pas marché pour lui. Kyrie est un des meilleurs joueurs que nous avons dans ce monde. C’étais juste malheureux, une malheureuse saison.
Très classe le Kemba, comme toujours. Le meneur sait pertinemment que sa saison sera mise en comparaison avec celle de Kyrie Irving, et il tente bien de désamorcer tout ça sachant que les médias attendront les performances et le leadership de deux joueurs de pied ferme.