
NBA – Il y a des soirs où le basketball devient plus qu’un jeu, où le cuir orange rebondit au rythme des souvenirs, et où les paniers marquent aussi les cœurs. Cette nuit, à Indiana, Karl-Anthony Towns a sorti le costume de super-héros pour offrir aux Knicks un comeback aussi improbable que bouleversant.
Dans un match où New York semblait aussi inspiré qu’un toast sans confiture, Karl-Anthony Towns a planté 20 points dans le dernier quart, comme s’il venait de réaliser que la fête des mères n’attendait pas. Un record pour lui…
Cette nuit Karl-Anthony Towns s’est transformé dans le quatrième quart pour concrétiser un comeback de plus dans ces playoffs. Mais c’était bien plus que du basket, c’était un hommage en mouvement. Il jouait pour elle, sa mère, Jacqueline, partie trop tôt, mais toujours là, quelque part entre la ligne des trois points et le cercle. À chaque shoot réussi, on aurait dit qu’il soufflait un « je t’aime » discret dans les airs. Et pendant que les Pacers perdaient leurs repères, Towns, lui, retrouvait les siens : ceux de l’enfant du New Jersey qui joue le jour de la fête des mères… pour sa mère.
En résumé, si les Knicks parviennent à rejoindre les Finales NBA, ce Game 3 restera le moment où KAT a joué avec le cœur d’un fils et les épaules d’un géant. Il a rappelé au monde, et surtout aux Pacers, qu’un joueur en mission comme Karl-Anthony Towns, peut être plus dangereux qu’un tir à trois points de Brunson sous caféine. Jacqueline, là-haut, a dû kiffer.
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