Le nouvel ailier fort des Pelicans est revenu sur sa dernière saison aux Los Angeles Lakers. Une période fatigante mentalement pour le joueur au point qu’il commençait à ne plus se préoccuper du basket. Et pourtant, Julius Randle sort de la meilleure saison de sa carrière statistiquement.
Les Lakers connaissent une rupture significative depuis le dernier titre soulevé en 2010 et le déclin de Kobe Bryant quelques saisons plus tard. Une grande reconstruction qui touche désormais pratiquement à sa fin avec l’arrivé du King cet été. Durant cette très longue période de transition, la franchise historique de L.A est passée par bien de galères, entre la tournée d’adieu de Kobe, le coaching désastreux de Byron Scott, et quelques signatures qui ont plombé les finances de la franchise. Au sein de ce marasme, Julius Randle, drafté en 7ème position de la draft en 2014, a vécu la pire saison de sa carrière émotionnellement l’année dernière :
« C’était la pire saison de ma carrière, et de loin. Tout ce qui se rapprochait du basket m’ennuyait. »
Étonnant pour celui qui sortait quand même de la meilleur saison de sa carrière, d’abord statistiquement : 16.1 points, 8 rebonds, et 2,6 passes décisives, le tout à 58% au shoot. Mais au delà des chiffres, le big men était l’une des pièces centrales du jeu des Californien lorsqu’il était sur le parquet, car, avec un temps de jeu plus conséquent (seulement 22 minutes), Randle aurait pu être encore plus efficace et utile à son équipe. Son contrat arrivant à termes (restricted free agent) son avenir occupait la majeure partie de son esprit.
« J’avais juste l’impression que certaines choses me dépassait, que je ne pouvais pas contrôler. Pourtant, je suis un gars qui aime contrôler les choses, mon destin. Je devais juste grandir. Je ne pouvais pas me soucier des choses qui affecterait mon bonheur. »
En effet, Julius Randle devait mûrir et se ressaisir rapidement dans la mesure où, à 23 ans, il était déjà l’un des vétérans de l’équipe. Il savait que les Lakers et plus particulièrement le duo Rob Pelinka et Magic avait des plans bien précis en tête et qu’il passerait sûrement à la trappe. Néanmoins, le néo Pélican garde un souvenir très fort des liens qu’il a noué avec ces anciens coéquipiers :
« Les plans de la franchise ne m’ont pas dérangé plus que ça. Je suis passé à autre chose. Le plus dur c’est de quitter ceux avec qui vous avez crée une vraie amitié. On est partis à la guerre et on a grandis ensemble. Quand Jordan Clarkson et Larry Nance ont été tradé, ça m’a touché. »