On se répète à chaque article mais les Pelicans sont une équipe terriblement excitante avec un mélange de jeunes talents et d’expérience. Et ils peuvent compter sur Jrue Holiday en tant que franchise player, qui disputera 53 minutes par match à 2000%.
L’été des Pelicans a été mouvementé, et Jrue Holiday fait partie d’un des seuls survivants. En premier lieu, la meneur a vu la lottery et par la suite, la Nouvelle-Orléans a logiquement sélectionné Zion Williamson. D’après l’ancien Sixer, s’il y a en bien un qui peut supporter cette pression, c’est bien l’ancienne star de Duke.
Vous pouvez voir à quel point il apporte du plaisir à cette ville. Je ne veux pas trop mettre de pression sur lui parce que ça peut être dur de porter quelque chose comme ça à un aussi jeune âge. Je sais que c’est un athlète monstrueux et un garçon intelligent. Si quelqu’un peut porter ce poids, c’est probablement lui.
La draft de Zion Williamson n’a pour autant pas changé au dénouement de la saga Anthony Davis. Une relation « bigger than basketball » entre Jrue Holiday et l’intérieur. Mais lorsque l’heure du terrain arrive, l’amitié entre les deux hommes ne sera plus présente, et laissera place à la compétition.
Evidemment, j’ai grandi en tant que fan des Lakers donc c’est cool de le voir là bas. Mais je veux toujours le battre. Ça va être différent de le voir de l’autre côté parce qu’on se connait tellement bien. Mais il sait que lorsque nous allons jouer les Lakers, ça va être un combat. Je voudrais cette victoire, comme lui.
Et comme Anthony Davis n’est plus là, c’est dorénavant l’équipe de Jrue Holiday, comme l’a affirmé plusieurs fois David Griffin (GM). Pourtant, ce n’est pas forcément sur le terrain que l’ancien meneur de UCLA veut être reconnu, c’est plutôt avec les victoires.
Je veux être le professionnel ultime et le meilleur coéquipier. Quand les gens parlent de moi, je veux qu’ils disent ‘Jrue peut jouer’. C’est tout. Je suis là pour jouer au basket. Je suis là pour aider mes coéquipiers. Je veux être reconnu en tant que bon joueur de basket. Evidemment, gagner est un élément important, et je veux être connu en tant que winner. C’est l’objectif ultime.
Certes, Brandon Ingram, Lonzo Ball, Josh Hart, JJ Redick et Derrick Favors sont des bons joueurs mais c’est tout de même assez léger, même pour disputer les playoffs. Jrue Holiday est déjà respecté par la ligue, de par son énorme volume de jeu, il ne lui reste que la récompense à gagner. Car une sélection All-Star n’est pas suffisant.