John Wall sur la méforme de Bradley Beal : « On doit faire un meilleur travail pour l’impliquer »

Source photo : Clutch Points

Oh que les Wizards sont dans le dur ! S’ils ont déjà remonté un 2-0 l’année dernière, le jeu et les efforts laissent perplexe cette année. D’autant plus que Bradley Beal nous fait de la peine.

Les Wizards avaient l’occasion d’égaliser dans cette série contre les Raptors. Pourtant, ils ont pris cher, notamment en début de match où ils ont essayé de mettre du rythme, sauf que quand vous défendez pas derrière, les paniers en transition s’enchaînent et l’agressivité va du côté de Toronto.

Cependant, ce n’est peut pas le plus inquiétant étant donné la méforme actuelle de Bradley Beal. En effet, sur la série l’arrière tourne à 14 points par match avec des pourcentages « Ballesque » : 39% au tir dont 27% à trois points. Le panda cherche pas d’excuse quant à sa maladresse, il explique que c’est dans sa tête.

John est de retour, et ce serait différent si ce n’était pas le cas. Et même s’il était absent, ce ne serait pas une excuse pour autant. Chacun a joué 82 matches, c’est comme ça, et on est fatigué, mais c’est mental. 

Il est vrai qu’on le sentait épuisé sur la fin de la saison après un exercice excellent en étant All-Star pour la première fois et en portant son équipe tous les soirs. John Wall sait à quel point son arrière est important pour battre les dinos. Néanmoins, le meneur pense que l’équipe ne fait pas un assez bon travail pour lui rendre les choses faciles.

 C’est notre MVP cette saison, il a tenu pendant que j’étais absent. Il ne va pas se chercher des excuses sur son temps de jeu ou sa fatigue. On doit faire un meilleur travail pour l’impliquer, moi le premier, et essayer de le trouver, lui rendre les choses faciles. Je sais qu’il est dur envers lui-même. Il va aller à la salle pour prendre des tirs supplémentaires et être plus agressif.

Les sorciers n’ont plus beaucoup de temps pour réagir. Ils doivent absolument prendre les deux matchs à la casa afin de relancer la série. Pour cela, il faudra un grand Bradley Beal, comme celui qu’on avait contre les Celtics par exemple. L’arrière doit retrouver un second souffle, des ressources pour faire face à cette fatigue.

Malgré le talent du backourt, les Raptors semblent au dessus à tous les niveaux. Toutefois, tant que l’équipe adverse n’a pas remporté les quatre matchs, une série n’est jamais terminée.