Le meneur de jeu des Wizards croit à team USA en 2021, pour se faire, il doit revenir fort mais il sait très bien qu’il fait toujours partie des meilleurs meneurs de la ligue, bien qu’une nouvelle génération est arrivée.
Le malheureux John Wall ne vit pas sa plus belle des vies en ce moment. Pourtant toujours de bonne humeur, il essaye de remonter la pente. John Wall s’est rompu le tendon d’Achille de manière malencontreuse (en glissant chez lui) en 2018 et n’a toujours pas pu rejouer un match officiel. Si on était dans un jeu vidéo, il aurait pu reprendre cet été, mais la réalité est toute autre. Bien qu’il soit à 100%, à quoi bon reprendre en cours de saison ? Surtout quand on voit que les Wizards ne sont plus que l’ombre d’eux mêmes, malgré la 9ème place de la conférence est, plus que faiblarde. Être prêt à 100% physiquement, c’est bien, mentalement c’est encore mieux. Cela ne l’empêche pas de rêver de son retour et notamment celui avec team USA :
« Quand vous mettez du rouge, du blanc et du bleu, vous représentez votre pays », a déclaré Wall à Marc J. Spears de The Undefeated lors d’une session Instagram en direct mercredi. « Ce n’est pas grave si ‘Wall’ est sur le dos ou quel que soit le nom sur le dos, je veux représenter mon pays. Je sais combien ce pays signifie pour moi, et j’adorerais certainement avoir l’opportunité de jouer pour ça. »
A l’image de sa carrière NBA, la relation John Wall avec team USA est du « Je t’aime moi non plus ». Son premier passage a eu lieu en 2014 mais Jerry Colangelo ne l’a pas choisi, qui on le rappelle, est le boss de team USA, lors de sa liste finale. Deux ans plus tard, John Wall n’est plus le jeune joueur qui n’a que 4 saisons dans les jambes. Il est un des meilleurs joueurs de la ligue mais une opération à la jambe l’empêchera de participer une nouvelle fois. Dans une carrière, jouer pour son pays reste relativement important, notamment chez les Ricains depuis la Redeem team. Pour John Wall, le constat est simple en 2020. Il pense être le joueur parfait et personne ne pourra lui dire le contraire. Véritable lieutenant sur le terrain, il commande parfaitement ses joueurs et sa vitesse serait un bonheur pour les shooteurs et envoyer au 7ème ciel les intérieurs :
« Je pense que je suis le joueur parfait qui peut égaler (le type) de meneur dont ils ont besoin », a déclaré Wall. « Quelqu’un qui défend, dirige l’équipe. Et je ne cherche pas à marquer ou à tirer tout le temps. Je veux juste impliquer les gars.
Contrairement à un poste de pivot, la concurrence chez les meneurs de jeu est exceptionnelle. Il y a d’abord Kyle Lowry, l’expérience par excellence dans le jeu fiba, il était d’ailleurs présent durant le mini-camp 2019 avec la CDM et c’est lui qui donnait le ton dans un groupe relativement jeune. Stephen Curry se pose aussi ici, le meilleur meneur de la ligue. On parle ici d’un talent pur et qui a une relation spécifique avec le Japon et voudra certainement être du voyage. Enfin, Chris Paul pensera peut être faire un dernier tour de piste avec Lebron James, qui devrait jouer sa dernière compétition internationale. Damian Lillard aurait pu être cité mais semble être moins favori que ces trois meneurs. John Wall aura ainsi beaucoup de travail mais il veut sa médaille d’or :
« Et il n’y a rien de mieux que de pouvoir revenir avec une médaille d’or. C’est quelque chose que j’aimerais avoir sur mon CV. »