John Wall a enfin retrouvé le chemin des parquets NBA samedi dernier contre les Hornets. Un ouf de soulagement pour son équipe, mais le meneur n’a pas caché sa frustration de ses derniers mois.
John Wall a manqué 39 rencontres cette saison. On craignait donc de le retrouver diminué et rouillé pour son retour. Le meneur a de suite rassuré pour sa première : 15 points et 14 passes, ainsi qu’une coiffure qu’il n’affichait plus depuis le lycée. Certes, son shoot manquait de précision, mais il n’a pas perdu sa faculté à driver et on l’a trouvé plutôt en jambes pour quelqu’un qui a manqué quasiment la moitié de la saison. Une situation qui a fortement agacé le joueur comme on a pu le voir dans les médias :
« Ce fut frustrant à cause du travail que j’ai effectué pour essayer d’être en bonne santé et d’y rester. J’ai fait avec des blessures que je ne peux pas vraiment contrôler. Ensuite, en entendant ce que tout le monde disait, j’étais là ‘Whoa’ ! »
Il est vrai que les blessures pleuvent cette saison, on comprend la frustration pour un compétiteur comme lui de devoir attendre si longtemps avant de ré-enfiler son maillot. Quant aux rumeurs, John Wall fait bien évidemment référence au fait que l’équipe jouerait mieux sans lui.
« Avoir été payé par la franchise pour en être le visage et entendre que l’équipe est meilleure sans vous, que ci, que ça, je n’y croyais pas. Tout ce que je pense, c’est qu’il faut féliciter les gars pour avoir bien joué. Sinon, on se battrait plutôt pour la 8ème place en ce moment. On serait en difficulté. Je pense que peu de personnes en ont pris conscience et l’apprécient à sa juste valeur. »
On ne peut qu’être d’accord avec lui. Lorsqu’une équipe perd un membre essentiel de son groupe, il arrive souvent d’observer un coup de boost pour les joueurs, un sursaut pour se dépasser. Sauf qu’au fur et à mesure, les choses reviennent à la normale. Au final une équipe a toujours besoin de son leader, elle ne peut réellement jouer mieux sans lui. C’est ce qu’a voulu expliquer Wall, sans oublier de féliciter les joueurs qui ont pu rester compétitif, notamment par Bradley Beal qui les a sauvé plus d’une fois. Vexé par les critiques et les analyses hâtives, il semble prêt à en découdre désormais et instaurer une stabilité chez les Wizards. Ce qui leur a souvent manqué cette saison encore.
« J’étais parfois en bonne santé, parfois non. Je faisais avec la douleur et c’est ça qui rendait les choses compliquées. Si on peut mettre ça de côté et uniquement jouer, on répondra présent. »
Le message aux siens est envoyé. On oublie les difficultés passées et on se reprend, d’autant que l’effectif n’est plus amputé désormais. Boostés par les critiques, les Wizards seront potentiellement de pénibles adversaires dès le premier tour.
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