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Joel Embiid s’exprime sur sa saison « prime » chez les Sixers : la « faiblesse » de l’équipe fait la puissance de Jojo

Joel Embiid est un bonheur pour les yeux en cette année 2022. Il joue sans aucun doute le meilleur basket de sa carrière et n’est pas hypocrite sur le sujet. S’il a de plus en plus de responsabilités, il le doit en grande partie à l’absence de Ben Simmons. Est-ce que ça lui permettra de gagner le titre ? C’est un autre débat mais pour l’instant, on apprécie surtout que le joueur n’est quasiment pas blessé cette saison, un fait rare à souligner dans sa carrière.

Jojo ne fait pas que des masterclass sur twitter, en live tweetant la CAN, il le fait aussi sur le terrain. Le joueur est un candidat MVP et sans faire injure à ses coéquipiers, il évolue quand même avec des joueurs de second tableau. Outre Nikola Jokic, quand on regarde le autres candidats MVP, ils jouent tous avec des All-Stars confirmés ou un niveau se rapprochant de cette classe. Ce n’est pas une insulte mais en tant qu’arme principale de l’équipe, respect à lui de pouvoir enchaîner des matchs à plus de 30 points quasiment tous les soirs, en dépit du traitement défensif et des prises à 2. S’il est parmi les meilleurs joueurs de la ligue, oh que ce n’était pas le cas en tout début de saison. Joel Embiid a d’abord montré un manque de rythme flagrant. Il ne tournait « qu’à » 21 points de moyenne avec à peine 40% au shoot. Malheureusement pour lui, les galères continuent, jusqu’à choper le covid. Pourtant vacciné et sportif de haut niveau, le camerounais a cru ne pas pouvoir en réchapper, c’est dire à quel point le virus l’a mis KO. Quelques semaines après être revenu à la compétition, on voit un autre homme. Jojo n’a jamais évolué à un tel niveau sur un mois de compétition, pour le plus grand bonheur des Sixers : 8 victoires sur les 11 derniers matchs. L’intérieur de Philadelphie explique sa forme du moment grâce à une meilleure lecture de jeu et une explosion de ses responsabilités offensivement :

« Cette année, j’ai plus de liberté pour être en mesure de monter le ballon ou de pousser en transition. L’année précédente, nous avions quelqu’un qui était si bon en transition qu’il fallait lui donner le ballon. »

C’est un nouveau Joel Embiid qui est apparu au fil de la saison, une espèce de point center. Le numéro 21 des Sixers court beaucoup plus que par le passé, n’hésite pas à lancer les contre-attaques comme les meneurs de jeu mais ce qui est le plus surprenant, c’est sa capacité à fluidifier son jeu et à le varier. Il peut shooter à 3 points, à mi-distance. Jouer balle en mains, en pick and roll ou pop et bien sûr dominer à l’intérieur avec sa capacité à aller chercher des fautes. Tobias Harris voulait jouer ce rôle de manieur de ballon dominant mais il n’a pas le bagage. Joel Embiid s’occupe de tout, parfois un peu trop puisque ses coéquipiers n’arrivent pas toujours à suivre, surtout que le Covid n’a eu aucune pitié avec Philadelphie et a affaibli le roster. Jojo joue un basket incroyable et sans doute le meilleur de sa carrière au mois de janvier et bien que ses chiffres soient impressionnants, ça va bien au delà de ça : 33.8 points à 55.3% au shoot, 36.4% à 3 points, 10.5 rebonds et 4.9 rebonds. Il a beau avoir raté 2 saisons en début de carrière, Embiid n’a que 27 ans et pense encore pouvoir progresser. En toute logique, il rentre de ses plus belles années et le plus gros chambreur de la ligue assure rajouter de nouvelles armes dès qu’il le peut.

Joel Embiid enchaîne les matchs à 30 points et cela ne devrait pas s’arrêter. Ca fait toujours plaisir de voir un joueur au sommet de son art, surtout qu’on ne sait jamais combien de temps cela peut durer, il faut en profiter et espérer que Jojo ne soit plus injury prone.

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