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Joel Embiid régale en conférence de presse : « Je vais être un cauchemar pour eux. On n’est pas là pour se faire des amis ! »

Source photo : USA Today
Vous avez déjà tous vu la news : les Sixers sont allés gagner hier soir le Game 3 sur le parquet du Heat. On a vu Joel Embiid briller sur les parquets, mais visiblement le Camerounais a continué à vendre du rêve même en dehors du terrain.

C’est qu’il nous avait manqué ce bon vieux Joel ! Avec 23 points, beaucoup d’agressivité et une présence physique énorme dans la raquette, Embiid a été décisif dans la victoires des Sixers la nuit dernière. Il a logiquement été interviewé dans la foulée et personne n’était prêt pour ce qui allait suivre. Les moments de plaisir qui vont suivre sont signés Joel Embiid et ont été rapportés par le Miami Herald.

Tout d’abord, le pivot a expliqué son agacement lors de la défaite de son équipe au dernier match. Dans les ultimes secondes, alors que le score était scellé, Goran Dragic est allé inscrire un panier assez peu fair-play :

 » Ca m’a gonflé. Goran n’a pas été vraiment critiqué pour ça dans les médias. Du coup j’ai dit à mes coéquipiers que tant qu’on avait l’opportunité de marquer, il fallait qu’on le fasse. J’aime écraser les équipes. On n’est pas là pour se faire des amis? On est là pour gagner la série. « 

Première rafale donc. Personne n’a échappé au masque imposant que portait Joel Embiid cette nuit, assorti à des lunettes peu confortables. Une protection que le pivot a reconnu être très dérangeante, lui obstruant pas mal la vue, mais qui ne l’empêcherait en aucun cas de faire son travail de basketteur et de défendre dur. Comme il le dit lui-même :

 » J’estime être le meilleur défenseur de la ligue. »

Si certains autres intérieurs NBA auraient des choses à y redire, à commencer par notre Frenchy Rudy Gobert, il faut reconnaître qu’Embiid est une arme de dissuasion massive lorsqu’il se présente face aux pénétrations adverses. Pour revenir sur le masque, les caméras n’ont pas raté le moment où Justise Winslow a marché dessus. Un « sabotage » inutile selon l’intéressé :

 » Il a marché dessus et a essayé de les casser. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que j’en ai une cinquantaine comme ça. Il va en falloir plus me sortir de la série. Je vais être un cauchemar pour eux. « 

 

Deuxième rafale. Mais comme le dit le proverbe : jamais deux sans trois ! Interrogé sur une des actions marquantes du match, qui a vu Winslow le contrer puis lui balancer quelques mots doux avant qu’Embiid ne se venge quelques secondes plus tard, le joueur des Sixers a son mot à dire :

 » Quand il m’a contré, je ne l’ai pas réellement vu. Tant mieux pour lui. Mais, de l’autre côté, je suis heureux de lui avoir rendu la pareille. Quand il m’a contré, il parlait beaucoup, donc je lui ai fait fermer sa bouche ! C’est une très mauvaise idée de venir faire du trashtalking avec moi ! « 

Sans déconner, il ne vous tarde pas déjà le Game 4 après des déclarations pareilles ?! On imagine déjà l’ambiance hostile que lui réservera l’American Airlines Arena et les traitements qu’il recevra sur le terrain. Si Hassan Whiteside a pour l’instant disparu des radars, on dirait que Joel Embiid vient de se faire un nouveau meilleur pote en Justice Winslow.

Ne comptez-pas sur le pivot de Philly pour se cacher après ce genre de déclarations, lui qui a tendance à bien assumer sur le terrain. Qu’on soit pour Miami ou Philadelphie, c’est toujours un plaisir d’entendre une petite séquence de trashtalking. Merci Joel, et vivement Samedi soir !
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