L’intérieur des Sixers sortait d’un très mauvais match contre Boston avec un 1/11 au shoot. Il était revenu fort à Miami en marquant plus de points en un quart-temps que durant le match au TD Garden. Joel Embiid termine la rencontre à 29 points. La soirée devait s’annoncer belle mais elle en saura toute autre. Par la suite, le pivot n’a plus touché une quille alors qu’il était on fire. Ce n’est pas la première fois qu’une telle chose arrive et il ne comprend pas vraiment pourquoi ses coéquipiers n’ont pu lui donner la gonfle et n’ont d’ailleurs même pas cherché. Décision regrettable car en seconde mi-temps, Philadelphie finira par se faire exploser et il n’a pas pu avoir l’impact espéré. Joel Embiid n’est pas assez bon en ce moment et il ne faut pas que ça dure : « J’essaie toujours de comprendre ce qu’on me demande. C’est différent chaque soir. Tu ne sais pas à quoi tu auras droit. Certains soirs tu as le ballon, d’autres non. Mais au final ça se joue en défense et on n’a pas fait assez de stops ».
Ce n’est pas la première fois que Joel Embiid n’arrive pas à toucher un ballon. On peut se souvenir l’an passé contre Toronto lors de la demi-finale de conférence, qu’il a été sorti de sa zone de confort. S’il ne sortait pas à 3 points, il n’avait tout simplement pas le ballon car ses coéquipiers n’arrivent pas à bien jouer, s’ils n’exécutent pas bien les systèmes. Est-ce que la zone l’a gêné ? Est-ce que Bam Adebayo a pas bien défendu ? Est-ce que les prises à deux l’ont sorti du match ? Dans les trois cas il est inconcevable qu’il n’ait pas eu plus de possessions entre les mains. Bonne défense de Miami ou pas, il doit au moins avoir l’occasion de s’exprimer, ce qu il n’a pas pu faire dans la suite du match : « Si tu veux donner le ballon à quelqu’un, on peut trouver une solution « . Il poursuivra en déclarant que les entraîneurs ne sont pas sur le terrain, ils ne font qu’installer les systèmes et c’est aux joueurs de pouvoir faire des passes. Une ambiance pas vraiment saine dans le groupe après les propos de Ben Simmons.