Joan Beringer frappe fort pour ses débuts en Summer League NBA avec Minnesota

NBA – Joan Beringer n’a pas attendu qu’on lui tende le micro. Il a directement arraché la perche, pris la caméra, et a tout verrouillé. Littéralement. il a transformé le parquet en zone interdite, tourné son propre blockbuster et laissé les spectateurs bouche bée. Le genre d’entrée fracassante qui ne demande ni lumière, ni générique. Juste du silence, du respect et un peu de recul pour éviter de se faire contrer avec le reste du casting.

À peine 30 secondes sur le parquet de Las Vegas, et déjà deux contres envoyés dans une autre dimension. Pour ses grands débuts en Summer League NBA avec les Minnesota Timberwolves, le rookie français Joan Beringer a marqué les esprits à la manière d’un vétéran du contre. Alors qu’il y a cinq ans à peine, il ne savait pas ce qu’était un pick-and-roll. Face aux Pelicans, le pivot alsacien de 18 ans a compilé 11 points (à 5/6), 8 rebonds, 2 interceptions et surtout 7 contres. Un record historique de la Summer League, partagé avec des noms comme Jaren Jackson Jr. ou JaVale McGee.

Joan Beringer’s first half at #NBA2KSummerLeague:

🏀 11 PTS
🏀 4 REB
🏀 5 BLK

The Timberwolves’ first-round pick is DOMINATING THE PAINT 😤 pic.twitter.com/v4KmwLcuRV

— NBA (@NBA) July 10, 2025

Ce n’était pas juste une belle ligne de stats, c’était une démonstration d’impact. Chaque action défensive de Joan Beringer semblait résonner dans toute la salle. Entre lecture du jeu bluffante, verticalité féroce, et une dissuasion rare pour un joueur aussi jeune. Drafté en 17e position par Minnesota fin juin, il n’a pas simplement montré qu’il mérite sa place en NBA. Il a directement revendiqué un rôle dans une rotation professionnelle. L’entraîneur Chris Finch, présent en tribunes, n’a pas dû beaucoup cligner des yeux.

Allez, p’tite leçon de français entre Joan Beringer et un journaliste ! 😅🇫🇷

« On dit : Dégage ! » 🗣️😭pic.twitter.com/XW5tnMxf41

— 50 Nuances 🇺🇸🏀 (@50NuancesDeNBA) July 10, 2025

Ce qui rend cette performance encore plus dingue ? Joan Beringer n’a commencé le basket qu’à 14 ans. On parle d’un joueur qui apprend encore les bases et qui pourtant domine déjà physiquement et mentalement dans un cadre compétitif comme la Summer League NBA. Ce n’est qu’un match, bien sûr. Mais quand un prospect aussi brut affiche une telle maîtrise, difficile de ne pas voir en lui un diamant en pleine taille.

Joan Beringer n’a pas simplement mis un pied en Summer League, il a défoncé la porte d’entrée en moonwalk défensif. Si ça continue comme ça, les attaquants vont commencer à simuler des crampes à l’échauffement pour éviter de croiser sa route. On ne sait pas encore où ce gamin va nous emmener, mais une chose est sûre. Le GPS vient de recalculer tous les itinéraires pour passer très, très loin de la raquette des Wolves.

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