Jimmy Butler ne rentre pas dans le délire de Brett Brown : « Je ne m’appelle pas James, c’est vraiment Jimmy »

Source photo : House of highlights

Quel match de malade de Jimmy Butler. Le joueur a fait le boulot contre les Raptors. Avec un Joel Embiid pris par 2 ou 3 joueurs à chaque possession en périphérie de la raquette, l’arrière a pris le relais du scoring en pesant sur toute la rencontre et en étant clutch. Par contre, il est pas du tout dans le délire dans son coach.

Ambiance vous avez dit ? En conférence de presse, Brett Brown louait les qualités de son joueur star, indiquant que c’était le véritable adulte dans le building. Il pense que son joueur a été très bon, avec la bonne attitude, et surtout l’agressivité retrouvée, sans oublier ses encouragements à ses potes à chacun de leur panier ou pendant les temps-morts. Il était devenu trop passif et il a donc envoyé un message fort. Après un game 1 collectif foiré à souhait, le salut est passé par l’arrière de Philadelphie : 30 points, 11 rebonds, 5 passes et 40% à 3 points. Dans le money-time, il plante un 3 points plus que nécessaire sur un léger closeout de Kyle Lowry. Dans la dernière minute, il ne force pas les choses et fait confiance au talent de Joel Embiid. 
« James » est le diminutif de Jimmy aux States. Peut être que le joueur n’apprécie pas ou que ça lui rappelle Lebron James, en tout cas il tient à dire comment il s’appelle, n’en déplaise à son coach :

« Je ne m’appelle pas James, c’est vraiment Jimmy »

Mais qu’importe, ce n’est pas la seule déclaration qu’on retiendra du numéro 23 de Philadelphie. Il a voulu mettre en avant le collectif et c’est tout à son honneur. Pour lui, ce sont ses coéquipiers qui ont placé beaucoup de confiance en lui avant la rencontre. Il a beaucoup taffé à l’entraînement et au shootaround, afin de pouvoir s’adapter et apporter le punch nécessaire au scoring et en défense. Tout part de la défense comme il le dit et ça guide leur attaque et tout le monde peut ainsi prendre feu. Il a  aussi indiqué que l’effort collectif devra continuer. En parlant de l’équipe, sans doute qu’il visait James Ennis III, auteur d’une mi-temps à plus de 10 points. Même chose pour Greg Monroe qui finit à 10 points et 5 rebonds. Quand Gasol est sur le terrain, il pouvait profiter des pick and rolls d’un côté, et ne se laissait pas déborder de l’autre car l’Espagnol n’était utilisé que dans un rôle de passeur. On va voir comment Nurse va réussir à s’adapter.

Le rendez-vous est pris pour demain. Jimmy Butler et Philadelphie devront garder cette attitude et il est certain que le Wells Fargo Center sera pire que chaud bouillant pour les guider dans ce sens : être agressif, sortir les Raptors de leur rythme et jouer physique en défense.