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Jimmy Butler, le héros d’un peuple : 40 points à 70% au shoot et le triple-double en poche, les Lakers ont subi la loi de la mafia floridienne

J.I.M.M.Y B.U.T.L.E.R. Voici les deux mots qu’il faut retenir du week-end et aucun autre. Le joueur a été étincelant, imbattable, propre, les superlatifs manquent et sa performance de la nuit a permis de remporter la victoire. Il n’y a plus que 2 à 1 dans la finale NBA. Coïncidence que sa perf ait précédé Black Panther ? Je ne crois pas.

40 points, 11 rebonds, 13 passes, 14/20 au shoot. Jimmy Butler a réalisé l’une des meilleures performances de l’histoire des finales. Il est important de lire ces lignes pour comprendre à quel point le joueur est fort. Il n’est pas qu’un scoreur, il a crée, il a été un leader, il a été un défenseur et surtout, il a été un winner. Présent dans tous les moments importants, Jimmy Butler a produit son meilleur match en carrière.
Pour ouvrir la rencontre, Lebron James envoie Dwight Howard au alley-oop. Si l’intensité de la première action est élevée, ce sera bien le seul. Complètement à côté de leurs pompes, les Lakers n’arrivent à rien. 10 balles perdues dans le 1er quart-temps, Anthony Davis n’a tenté aucun shoot et est limité par les fautes. Jimmy Butler quant à lui, trouve le juste milieu entre le playmaking et le scoring. L.A doit se reposer sur les bombes à 3 points de Morris et Kuzma pour sauver le 1er quart-temps, ce qui en dit long sur une qualité de jeu digne de Liverpool.

Les Lakers continuent de s’appuyer sur ses seconds couteaux, étant donné que KCP et Danny Green avaient décidé de se mettre en reconfinement sans prévenir. Ils compilent 0 point à la mi-temps et un tas de mauvaises décisions prises ont condamné leur équipe. Anthony Davis reprend encore des fautes et est obligé de sortir à nouveau comme lors du 1er quart-temps. Jimmy Butler en profite pour guider les siens, toujours en jaugeant bien son jeu entre le passing et le scoring, tout en étant solide en défense sur Lebron James. Tyler Herro et Duncan Robinson sont très aléatoires avec leur adresse, Miami ne peut ainsi pas tuer le match avant la pause. Séquence assez drôle en fin de première mi-temps, J.R Smith et Solomon Hill s’échangent les 3 points, dans un duel inattendu.

Le Heat est parfois hésitant dans le 3ème quart-temps, pas dans le cas présent. Les hommes de Spoelstra commencent par un gros 8 à 0 et comme vous pouvez vous en douter, Anthony Davis commet une autre faute. En l’occurrence, il ne sortira pas dans le 3ème QT et essaye tant bien que mal de rentrer dans son match, avec un temps de jeu famélique au compteur. Anthony Davis n’a tenté que 9 shoots cette nuit… L’écart atteindra les 14 points dans cette période et Jimmy Butler en est déjà à 30 points, bien aidé par Tyler Herro, qui était pourtant catastrophique jusqu’à présent mais garde la confiance pour shooter. Le banc, encore et toujours, grâce à Kuzma permet de limiter les dégâts mais ce n’est que le début avant que les Angelinos sombrent.

Les Lakers arrivent à passer devant pendant un petit laps de temps et un peu sorti de nulle part, Olynyk va donner un sacré coup de main à Jimmy Butler. Une aide qui fait du bien, Los Angeles ayant commencé par un 8 à 0, grâce à super Markieff Morris cette nuit. Tyler Herro continue à prendre des shoots compliqués mais en les mettant, preuve que le petit n’a vraiment pas peur à ce stade de la compétition. Miami fait en sorte par la suite de donner tous les ballons à Jimmy Butler. Les Lakers switchent sur chaque écran et que ce soit KCP, Morris ou Kuzma, Jimmy Buckets les enchaine un par un. À l’image de la rencontre, Lebron James n’arrive pas à run l’offense des siens. Anthony Davis ne touche pas un ballon et peu à peu, les Lakers vont tout simplement sombrer.

Jimmy Butler a fait un match irréel et un peu d’aide ne fera pas de mal. La série est relancée mais on est encore bien loin d’une égalité. Anthony Davis ne fera pas des matchs comme ça tous les jours, cependant, Bam Adebayo pourrait revenir à la prochaine rencontre… Le match 4 risque d’être passionnant !

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