Le Heat va rentrer dans une nouvelle ère. Avec Jimmy Butler en franchise player, l’équipe de Pat Riley peut se mettre à rêver. Pas encore en finale mais au moins avec une solide place en playoffs avec un joli supporting cast.
Le training camp a officiellement commencé pour un paquet d’équipes. On avait déjà pu voir des images lors de scrimmages du Heat avec un Jimmy Butler très vocal. Même s’il n’a pas le talent de Ja Morant, Tyler Herro avait fait parler de lui en summer league grâce à ses qualités de shooter. Ce n’était pas la seule raison puisqu’il ne cessait de poser des questions aux « vétérans » de l’équipe un peu plus tôt dans l’été. Telle une éponge, il absorbait tout et son attitude prouve qu’il veut faire son trou au Heat et à long terme, en NBA.
Outre son talent, il est en train de faire kiffer un homme nommé Jimmy Butler. L’ancien arrière de Minnesota adore le bonhomme. Non pas seulement ses qualités de shooteur mais aussi le caractère du rookie qui semble être un battant. Impressionné Jimmy Buckets à 19 heures, il faut le faire. C’est ce qu’a indiqué la superstar de Miami lors du média day :
« Avec Tyler, il a toujours quelque chose à dire. Il a toujours quelque chose à dire et je respecte ça car ça me montre qu’il veut se battre. Il ne va reculer devant personne. Peu importe que tu sois dans son équipe ou celle adverse, vous le verrez assez vite, il ne va jamais reculer. »
Des dires que personne n’a jamais entendu de sa bouche envers un Karl-Anthony Towns ou Andrew Wiggins, qu’il jugeait beaucoup trop de soft. Du coté du Heat, il y a une certaine attitude à avoir, un certain héritage à suivre pour être considéré comme un vrai joueur de l’équipe. Tyler Herro semble l’avoir compris depuis sa draft et il essaye au mieux de comprendre ce qu’est être un joueur de la franchise préférée de Dwyane Wade. Outre avoir la bonne attitude, Herro tournait à 19.8 points, 4.5 rebonds, 4.3 passes et 1.5 interception par match lors de la summer league. Pas un pas en NBA et il montre de belles choses alors que la saison n’a pas commencé, ce n’est que du bon pour Erik Spoelstra qui va devoir polir son joli bijou.