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Jeff Van Gundy veut qu’on se rappelle à quel point Pat Ewing était un géant de la ligue : « Nous étions si bénis d’avoir Ewing à son prime »

Aperçus dans le documentaire « The Last Dance » autour de Michael Jordan et la dynastie Bulls, Patrick Ewing et les Knicks ont été une des équipes les plus marquantes des années 90. Ces Knicks ne sont jamais parvenus au Graal et ainsi un peu oubliés du grand public, pour le plus grand regret de Jeff Van Gundy.

Assistant de Pat Riley de 1989 à 1996 puis coach principal jusqu’en 2001, Jeff Van Gundy a connu certaines des plus belles heures de la franchise new-yorkaise. Il eut l’occasion d’avoir un certain Patrick Ewing comme franchise player pendant près d’une décennie. Pour beaucoup, Patrick Ewing est sans conteste le plus grand joueur de l’histoire des Knicks, en déplaisent aux fans de Walt Frazier. Ils ne doivent pas être beaucoup cela dit. Pourtant, l’apparition de Patrick Ewing & Co dans la saga à propos de Jordan n’a pas manqué de faire parler et rappeler au grand public la grandeur de cette équipe mythique construit de ce grand pivot d’origine jamaïcaine. En 1993, les New York Knicks, première tête d’affiche à l’Est, étaient à 2-0 face à une équipe des Bulls en quête d’un threepeat historique. Après ces deux victoires à domicile, c’est toute une ville qui y croyait mais malheureusement la suite tourna en leur défaveur. Malgré un Jordan parfaitement contré par leur défense musclée, les hommes de Pat Riley ne sont pas parvenus à prendre l’ascendant lors du Game 3, ce qui leur coûta la série par la suite. Une fois le momentum du coté de Chicago, plus aucun espoir n’était possible. Il est certain que si cette équipe avait soulevé le trophée en éliminant les Grands Bulls en chemin, sa place dans l’histoire et dans les cœurs des fans aurait été tout autre. Au micro de la « Mad Dog Sports Radio », Jeff Van Gundy s’est rappelé au bon souvenir de ces Knicks et de l’impact de Patrick Ewing sur le terrain.

Je pense que nous sommes parfois amnésiques, en tant que fan des Knicks, de voir à quel point Ewing était bon et à quel point il jouait bien. Si on vous compare à lordan, alors tout le monde va se retrouver à court d’arguments. Mais si on vous compare au gratin des légendes ? Je suis retourné regarder les matchs et les statistiques parce que j’étais intrigué par les souvenirs des autres « Je me disais que ce gars est incroyable ». Même à l’époque, les gens essayaient de faire croire que Patrick n’était pas clutch. Et je me disais : « Attendez, j’étais là à chaque match. Je me souviens de ce type qui nous portait tous les soirs ». Il n’est pas seulement apparu une fois, comme ça. Il jouait tout le temps de grands matchs et les gens ont commencé à l’effacer de leur mémoire. Et c’était génial de revenir en arrière et de regarder, comme les gens ont parlé de ces séries de playoffs. Quand je regarde ses highlights (sur YouTube), et puis je regarde ses statistiques, ce type nous a littéralement portés. Nous avons eu beaucoup d’autres très bons joueurs, mais ce gars ? Nous avons eu la chance d’avoir un Ewing dans son prime.

Bien trop souvent sous-coté, Patrick Ewing reste l’un des joueurs les plus marquants de sa génération, cela ne fait aucun doute. Qui peut se targuer d’avoir les cœurs d’une ville telle que New York. Réputé pour être l’un des publics les plus exigeants, le grand Pat aura toujours une place privilégiée dans le cœur des fans new-yorkais. Malheureusement, ce premier choix de la draft 1985 a eu le malheur de tomber dans l’âge d’or des pivots et surtout en plein milieu de l’une des plus belles dynasties de l’histoire. Aussi bon soit-il, bon nombre de légendes de ce sport se cassèrent les dents sur cette mythique équipe des Bulls.

Charles Barkley, Patrick Ewing, Karl Malone, John Stockton, Clyde Drexler, … Tous ont un point commun. Zéro bague et une défaite en playoffs face à Michael Jordan. Cette fabuleuse dynastie des Bulls a marqué cette décennie des années 90 et a porté la NBA à travers le monde entier, au détriment de la legacy de certaines légendes du jeu, telle que Patrick Ewing. Sans trophée individuel, ni titre de champion, il devient difficile de rester dans la mémoire, génération après génération.

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