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« Je m’en fiche » : Shai Gilgeous-Alexander reste totalement zen face aux « haters »

Credit : Brad Rempel-Imagn Images

NBA – Alors qu’il continue de guider le Thunder vers les Finales NBA, Shai Gilgeous-Alexander doit composer avec une étiquette qui commence à lui coller à la peau : celle de “marchand de lancers-francs”. Un titre pas franchement flatteur, que certains fans (particulièrement ceux de Minnesota ces derniers jours) ne se gênent pas de lui lancer pleine figure. Mais SGA ? Il reste impassible… mieux, il assume totalement.

« Je m’en fiche. Je ne m’en suis jamais soucié. »

À l’issue d’un Game 4 monumental où il a empilé 40 points, 9 rebonds et 10 passes, Shai Gilgeous-Alexander a été interrogé sur les critiques autour de sa capacité à provoquer (et obtenir) des lancers-francs. Sa réponse n’a finalement surpris personne : “Je m’en fiche. Je ne m’en suis jamais soucié. J’ai déjà tiré plus de lancers-francs sur une saison que cette année. Je pense que maintenant qu’on est en haut de l’affiche, ça se voit plus, donc les gens s’en plaignent. Au fond, je le prends même comme un compliment.” Le ton est donné. Pas question pour lui de se laisser atteindre par les commentaires venus des tribunes ou des réseaux sociaux. Pour SGA, ces critiques sont simplement la conséquence directe de son succès.

Il faut dire que Shai Gilgeous-Alexander a l’art d’attirer les fautes. Et c’est un style de jeu qui dérange… car il fonctionne. Ce n’est ni nouveau ni illégitime. Avec ses appuis déstabilisants, son handle soyeux et sa capacité à changer de rythme, le MVP 2025 est un cauchemar pour les défenseurs. Et logiquement, cela se traduit par des passages réguliers sur la ligne.

Mais les chiffres, eux, viennent nuancer le cliché. Cette saison, SGA a tourné à 8 lancers par match en saison régulière. En playoffs ? Un peu plus de 9. Des chiffres élevés, certes, mais loin des sommets atteints par des stars comme Michael Jordan à son époque ou Luka Doncic plus récemment. Autrement dit, Shai obtient beaucoup de fautes parce qu’il provoque beaucoup de situations complexes à défendre, pas parce qu’il « truque » le jeu (contrairement à ce que peuvent penser certains). Et quand, en plus, tu domines la ligue en nombre de drives, bah forcément…

Dans le Game 4 remporté par OKC à Minnesota, Shai a converti 12 de ses 14 lancers, dont 6 dans les dernières secondes du match (tous consécutifs à des fautes tactiques des Wolves). Il n’a donc pas eu besoin d’un arbitrage « favorable » pour faire la différence. Juste de son sang-froid. Et ça, ça énerve… Ça énerve même les journalistes d’ESPN (allez savoir pourquoi) qui ne se gênent pas pour le critiquer en pleine antenne. Que ça vienne des fans pourquoi pas, mais de professionnels expérimentés… moyen, non ?

Dans une ligue où les débats prennent feu à chaque dribble, Shai Gilgeous-Alexander devient malgré lui un symbole : celui du joueur dont l’efficacité froide agace autant qu’elle force le respect. OKC est très fort, SGA l’est encore plus et quoi qu’on en pense… ça sent très bon pour le marchand et ses copains.

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