Il y a des équipes qui ne gagnent rien, qui ne vont même pas en finale mais dont les fans parleront, 10, 20 voir même 30 ans plus tard. C’est le cas des Warriors qui à l’image des Suns, seront le crépuscule de ce que deviendront le crew de Stephen Curry.
Nous sommes en 2007, Jason Richardson fera partie d’une équipe plutôt unique. Golden State ne finira qu’avec un petit bilan de 42 victoires et 40 défaites pendant cet exercice 2006-2007 mais est en passe de réaliser l’un des plus grands exploits de l’histoire de la NBA. Les Warriors sortent les Mavs en 6 matchs. Les Mavs sont alors premiers de la ligue, finalistes sortants et frôlent la barre mythique des 70 victoires. Un exploit immense dont tout le monde se souvient encore, notamment Dirk Nowitzki. Alors star de l’équipe avec Baron Davis, Jason Richardson s’en souvient comme si c’était hier et le raconte sur le podcast de Hoopshype :
« Cette équipe était probablement l’une des équipes les plus unies où j’ai été. Je pense que l’autre équipe la plus unie où les gars s’entendaient vraiment était mon équipe de Phoenix en 2010. Mais cette équipe de We Believe était si spéciale parce que, comme je l’ai dit, personne ne nous a donné de chance.
À l’époque, je revenais d’une blessure et beaucoup de gens disaient que j’étais surpayé et que ça n’en valait pas la peine. Nous devions tous nous unir et nous battre les uns pour les autres. Nous essayions de prouver que nous pouvions le faire, surtout avec notre façon de jouer. Nous étions tous petits, nous étions dans votre visage, nous avons tiré beaucoup de trois, mais nous avons aussi joué en défense. C’était incroyable. »
Si l’équipe se fera détruire par Utah 4 à 1 par la suite au second tour de la post-season 2007, ce premier tour contre Dallas restera à jamais dans les annales avec Donnie Nelson au coaching, qui a su contrer Dirk Nowitzki, pourtant élu MVP. Hormis la salle de Sacramento, il n’y avait pas de salle aussi chaude que l’Oracle. Jason Richardson n’aura jamais pu se décoller cette étiquette de super dunkeur au final et pourtant, qu’il était bon. Il a réalisé quelques saisons à plus de 20 points par match mais porter une équipe sur son dos n’était pas adéquat à son talent. Son rôle à Phoenix justement, était bien plus dans ses cordes Il n’avait pas la pression de scorer et en tant que 3ème option, il n’avait que peu d’égal dans la ligue. Il est malheureusement arrivé trop tard avec une équipe en fin de cycle.
Dans toutes les équipes où il a atterries, J-Rich aura su faire le spectacle et même s’il n’a pas eu de distinctions personnelles, il aura été un très bon joueur dans la ligue. 13 saisons dans la ligue, en tournant à plus de 17 points par match et participant à quelques gros matchs, tout le monde ne peut pas en dire autant.