Depuis maintenant quelques années, tout le monde se plaint de James Harden et son soi-disant marcher. Il a parlé haut et fort pour qu’on arrête de lui pomper l’air et bien sûr, ce ne sera pas bien interprété à coup sur.
Avec Russell Westbrook et Kevin Durant, James Harden est sans doute la superstar la plus détestée de toute la ligue. Tiens tiens, les 3 ont fait partie de la même équipe, ils auront donc un point commun et pas le meilleur. Le numéro 13 des Rockets a une relation assez bizarre avec les arbitres selon les fans. D’une part, il arrive à avoir énormément de lancers mais il a sa technique à lui. Les fans NBA ne devraient pas lui en vouloir puisque aucun joueur ne joue comme lui et que sa façon de jouer lui permet d’attirer autant de lancers. Protéger son ballon vers le haut de son corps et force ses défenseurs à jouer l’interception. A chaque fois, ils tombent dans le piège.
Autre sujet qui fâche et encore plus que les lancers : ses « marchers ». Enfin, on ne devrait pas évoquer ce mot puisque selon lui, il ne fait pas de travels et il a voulu s’expliquer lors du média day. Ce sujet ne devrait même pas en être un et il est logiquement fatigué d’entendre toutes ces critiques injustifiées. Il a aussi tenu à rendre hommage aux arbitres et il aimerait que les fans, les joueurs et entraîneurs NBA arrêtent de se plaindre :
« Juste parce que ça a l’air bizarre ou différent de ce à quoi le monde est habitué. C’est ce qu’on appelle être un créateur. C’est ce qu’on appelle changer le jeu. Alors faites-vous à ça. »
Le marcher aura toujours été un sujet chaud et encore plus récemment. D’une part avec le pas « zéro », la triple menace, les feintes de départ, on peut à peu près voir des « marchers » sur toutes les possessions. Avec le stepback un peu zarbi du gaucher, les débats ne font que s’intensifier avec son fameux double pas. Pour essayer de calmer le jeu, la NBA a même publié un mémo pour défendre James Harden et expliquer que se réalisait la barbe, n’était pas un marcher. On verra bien si cela arriver à calmer les joueurs adverses mais on ne se fait guerre de doute. Il peut au moins compter sur son coach qui pense comme lui.