James Harden n’est pas très courtois avec le Greek Freak, estimant que les médias ont poussé pour que le Grec soit MVP. Avec une nouvelle deuxième place, The Beard peut être en colère. Un peu de barbe à papa le détendrait.
Comme son copain de l’époque, James Harden en a marre d’être second. Devancé cette fois par Giannis Antetokounmpo, The Beard estime que les votants n’ont pas fait le bon choix. Et pour cause, les médias qui ont fait d’après lui une sorte de propagande.
Je pense que les médias ont créé une histoire autour de quelqu’un dès le début de la saison et ils sont restés collés à cette histoire toute l’année. Je ne veux pas rentrer dans les détails. Tout ce que je peux faire est contrôler ce que je peux faire. J’ai joué et fait ce que j’avais à faire à un niveau élevé.
Alors certes, le Greek Freak ne déméritait pas de par son bilan collectif et ses statistiques extraordinaires mais James Harden a t-il vraiment tort ? Les médias ont préféré se concentrer sur des choses négatives concernant le barbu, à commencer par ses marchés, ses playoffs parfois ratés, ses nombreux lancers francs ou encore ses matchs perdus malgré une grosse performance au scoring tandis qu’avec Giannis rien de tout ça, alors que ce n’est même pas lui qui avait les ballons de la gagne. Et il aime marcher aussi.
Rappelons tout de même que James Harden a remonté à lui tout seul les Rockets dans le top 5 de la conférence Ouest, avec 32 matchs consécutifs à plus de 30 points, des performances historiques, des buzzers mémorables et pleins de records à gogo.
Même s’il a encore le seum, James Harden est passé à autre chose et maintenant, la seule chose qui compte pour lui, c’est le titre. C’est désormais l’objectif principal avec le front office qui a ramené un de ses plus grands potes. A lui de jouer maintenant.
Les gens s’étaient accordés pour savoir combien de points j’allais marquer au prochain match. C’était une chose. Mais je ne peux pas contrôler cela. La seule chose que je peux contrôler est de revenir l’année prochaine et d’être meilleur que ce que j’étais et de gagner un titre.