Hallelujah, 1ère victoire pour OKC : un cinq majeur solide à la maison, face à des Suns amputés de Devin Booker

Source photo : clutch points

Première victoire pour le Thunder hier face à des Suns plutôt mauvais. Une victoire logique donc, qui fait écho aux déclarations de Russell Westbrook d’il y a quelques jours. Et surtout, une victoire acquise sans Steven Adams et avec un Westbrook pas dans son meilleur soir. Hier, le Thunder s’est imposé grâce à un starting five solide sur le score de 117-110.

Beaucoup trop de pertes de balles pour les Suns

En début de match, la défense inexistante et les pertes de balles sont abondantes – match anticipé pour l’Europe oblige. Le jeu développé par les deux équipes n’est ni plaisant à voir, ni efficace. Un peu à l’image du système en sortie de temps mort mis en place par Billy Donovan. Remontée de balle Westbrook, une passe incomprise par ses coéquipiers et une perte de balle. Le marsupilami qui est d’ailleurs en difficulté avec son shoot, mais compense cette maladresse par deux superbes outlet passes pour Jerami Grant. Il faut attendre l’ouverture du banc du Thunder avec l’entrée de Patrick Patterson pour enfin voir de l’adresse.

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Heureusement, pour le spectacle, Josh Jackson et Russell Westbrook rajoutent de la médiocrité à la rencontre. Un dunk manqué pour le premier répondu par le deuxième avec un nouveau dunk manqué. Un partout, balle au centre. Mais le Thunder ce n’est pas que Westbrook- bon c’est quand même une grosse partie. Paul George va sortir de sa boîte et créer un premier écart grâce à de l’adresse longue distance et même -fait rare- grâce à de la création pour les autres. Une fin de quart-temps de PG13 qui relève quand même un peu le niveau des autres (20-30).

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Au deuxième quart-temps c’est Jamal Crawford qui prend les choses en main. Une faute qui donne 3 lancers qu’il convertira et un floater pour réduire l’écart. Mais en face, Patrick Patterson est toujours aussi bon et fait beaucoup de mal à la défense des Suns. Du coup, Billy Donovan prend la décision de le sortir. Allez comprendre… Heureusement, Nerlens Noel fait le job sur pick&roll même s’il apparaît un peu frustre techniquement. De l’autre côté du terrain en revanche, rien à dire avec une superbe défense sur Deandre Ayton. Une défense d’OKC plutôt efficace, puisque les Suns cumuleront 17 pertes de balle. Sur la mi-temps. Pour vous donner une idée, la moyenne NBA est de 14,5 pertes de balle PAR MATCH. C’est bien trop et ça permet au Thunder de s’échapper et de prendre 20 points d’avance. D’autant plus que Westbrook se réveille enfin. Le MVP 2017 va marquer ses premiers points à 5 minutes de la mi-temps et son premier panier dans le jeu 2 minutes plus tard. Et à côté de ça, Jerami Grant et Paul George sont plutôt bons et font monter l’écart à 20 points.

Un écart assez gros pour une simple mi-temps que le Thunder a acquis sans donner l’impression de vraiment forcer. On aura tout de même droit à un petit sursaut des Suns en fin de mi-temps avec un Ryan Anderson plutôt adroit et efficace et un magnifique flop de Josh Jackson. Il sera d’ailleurs handicapé par ses trois fautes tout comme Elie Okobo, Deandre Ayton et Mikal Bridges. Des problèmes de fautes assez étranges étant donné l’absence de défense mais expliqués par un nombre incroyable de fautes offensives. OKC peut en tout cas aborder la seconde mi-temps serein. (48-62)

Elie Okobo en forme mais Nerlens Noel plus fort

Au retour des vestiaires, Elie Okobo est récompensé pour sa bonne première mi-temps et est dans le cinq majeur. Et même s’il est en difficulté sur Westbrook -peut-on lui en vouloir- il montre de bonnes choses même s’il manque de réussite. Nerlens Noel continue quant à lui son chantier et valide son double double à 8 minutes de la fin du troisième quart-temps. Malheureusement, il devra retourner aux vestiaires pour un coup à la tête sans gravité qui l’éloignera plusieurs minutes. En face, les Suns reviennent avec de meilleures intentions même si les pertes de balles sont encore trop nombreuses pour espérer réduire l’écart.

Mikal Bridges montre en tout cas de bonnes choses avec un très bonne défense sur Westbrook qu’il transforme en agressivité en attaque. Cependant, il va se passer quelque chose d’inattendu, d’inédit. Billy Donovan va faire un choix tactique payant ! En même temps, c’était la seule solution qu’il lui restait mais il l’a au moins utilisé. Cette solution, c’était de mettre Jerami Grant au poste de pivot et de passer en ultra smallball. Un style de jeu qui permettra d’être bien plus efficace en défense et d’en profiter en transition. C’est d’ailleurs à ce moment que Westbrook inscrira la majorité de ses 23 points.

Au retour de Nerlens Noel sur le terrain, l’addition va encore se corser pour les Suns. Nerlens est toujours aussi bon dans ce qu’il fait le mieux : rouler sur pick&roll. Et à côté de ça, Paul George prend un coup de chaud qu’il conclura par un trois points du milieu de terrain au buzzer. De quoi prendre une avance de 20 points à l’entrée du quatrième quart. (76-96).

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Une dernière période qui débutera sur les chapeaux de roue pour OKC, avec toujours l’excellente relation Noel Schröder sur pick&roll. Un match référence pour l’intérieur du Thunder (20 points/15 rebonds) qui aura tout fait, jusqu’à crosser le pauvre Tyson Chandler et ses 36 ans pour finir par un dunk avec la faute. C’est le moment que vont choisir les coachs, pour ouvrir leurs bancs et nous offrir un magnifique garbage time de 8 minutes.

Un garbage dont vont profiter Denis Schröder et surtout Elie Okobo pour se montrer. Le premier dans son style avec beaucoup de pénétration. Le second dans la provocation de fautes et le tir exter. Un très bon match pour le français au final qui termine à 18 points et 8 passes à 5/9 au tir. Même si ce ne sera pas suffisant pour réduire l’écart considérablement. (110-117)

Au final, une valise pour les Suns et un bon match pour les stars du Thunder. Les paroles d’avant-match auront au moins été assumées et OKC peut enfin lancer sa saison avec cette première victoire. Cinquième défaite de rang pour Phoenix qui aura eu tout les maux du monde à exister hier. A l’image de son leader, Deandre Ayton, qui n’aura été bon que quand les dés étaient jetés…