Hier soir, le Magic d’Orlando s’est pointé à Salt Lake City pour aller chercher une 3ème victoire consécutive. Sauf que même privé de Derrick Favors, le Jazz a imposé une défense de fer, avec Rudy Gobert en tête d’affiche. D’ailleurs le pivot s’est aussi fait plaisir en attaque, rendant une copie d’une propreté hallucinante.
Quand on voit le score final on se doute qu’on a assisté à un match défensif. Pourtant, le premier quart-temps a été assez riche offensivement. Joe Ingles est bien en place pour Utah, sauf que l’adresse du Magic est bonne, surtout à 3 points. C’est d’ailleurs eux qui mènent au score à l’issue du premier acte.
Et c’est là que Utah a décidé de commencer à privatiser sa raquette. Rudy Gobert est impérial dans les airs, et domine totalement Bismack Biyombo. Le pivot du Magic a bien tenté de se rapprocher du cercle,mais après s’être fait contrer par Gobert, il a du s’éloigner du cercle et… Disons que le Congolais n’a vraiment pas l’adresse pour exister hors du cercle. Joe Ingles de son côté continue à se montrer adroit, tout comme Gobert qui monte jusqu’à 12 points dans la première mi-temps. En revanche côté Magic, on assiste à un déchet total au shoot : Evan Fournier et Aaron Gordon sont d’une rare maladresse (4/18 chacun) et Orlando encaisse un 12-0 sur cinq minutes de jeu écoulées. Résultat, Utah revient au vestiaire avec 10 points d’avance : 54-44.
Jonas Jerebko, qui remplace Derrick Favors, fait un bon match, et permet aux siens d’agrandir l’écart. Heureusement pour Orlando, Vucevic trouve un peu de réussite à distance pour ramener les siens au contact. Il faut dire que le Jazz rate vraiment les occasions de clore définitivement le match, avec beaucoup de ratés, notamment de la part de Jae Crowder. L’ancien ailier des Cavs nous lâche un fort sympathique 1/9 au tir, point d’exclamation d’un banc inefficace (12 points inscrits).
Rudy Gobert, lui, continue son chantier et finit à 9/10 au tir pour 21 points et 17 rebonds ! Le genre de performance qui rappelle que le Frenchy fait partie des meilleurs à son poste. Avec seulement 7 points d’avance pour le Jazz à quelques minutes de la fin, c’est Donovan Mitchell qui va porter le coup de massue attendu. En échec à distance, le rookie va se mettre à provoquer de nombreuses fautes en pénétration pour inscrire 19 points. Quinn Snyder se fera tout de même expulser : le corps arbitral nous a encore gratifié de quelques coups de sifflets très discutables, notamment contre la nouvelle attraction du Jazz. Peu importe, la victoire est là, et c’est justement Donovan Mitchell qui viendra saluer le public pour fêter cette nouvelle victoire : 94-80 !
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